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Valentino Rossi est-il à ce point un phénomène qu’il aurait, en plus d’avoir trouvé l’eau de jouvence, découvert la recette infaillible pour produire des champions ? Un miracle qui semble concentré dans une académie VR46. Un lieu apparemment sacré puisqu’en peu de temps, il a déjà produit deux Champions du Monde de Moto2. Un Morbidelli d’abord, puis un Bagnaia, tous les deux se retrouvant en 2019 en MotoGP. Et pas dans n’importe quelles conditions… Alors ? Alors, le Doctor tempère…

Non, il n’y a pas de potion magique. Mais simplement des conditions favorables, du travail, qui ont réuni les bonnes gens, au bon moment et au bon endroit. Valentino Rossi, qui a pris seul en charge la mission d’assurer à l’Italie la pérennité de ses pilotes en Grand Prix, tempère l’enthousiasme qui règne actuellement autour de sa politique de formation : « nous voulons continuer et l’année prochaine nous ferons le CIV au lieu du CEV. Ce sera difficile de faire le même travail que nous avons réussi à accomplir avec Morbidelli, Pecco et mon frère, mais nous essaierons. J’aime travailler avec les jeunes ».

Des propos recueillis par Omnicorse qui prévient aussi les ouailles que rien n’est acquis et que tout, constamment, reste à prouver. En attendant, Morbidelli sera en 2019 sur une bonne Yamaha satellite ce qui permettra des échanges croisés avec Vale. Quant à Bagnaia, il réjouit déjà Ducati qui voit en lui un futur Lorenzo

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