C’est un sujet récurrent, un nœud gordien qui n’est pas tranché. Ce Grand Prix d’Australie est un rendez-vous apprécié au calendrier du fait d’un tracé de Phillip Island sélectif. Mais il y a un problème : la date de son événement qui n’est pas vraiment à la meilleure des saisons sous ces latitudes. Et ses horaires, forcément décalés avec une Europe qu’il faut satisfaire en raison des droits télé. Le tout influence sur l’état de la piste dont l‘évolution peut entraîner une inflation des chutes des pilotes. Il faut donc changer quelque chose, mais la marge de manœuvre est réduite…
La dernière orientation voudrait qu’en 2019, le Grand Prix d’Australie se déroule à 15h00 heure locale plutôt que 16h00. Mais même bouger d’une heure le programme, c’est s’exposer à un effet papillon dissuasif. Sur ce thème, celui qui compte huit victoires à Phillip Island a matière à développer. Il s’agit de Valentino Rossi qui fait un rappel historique : « c’est une longue histoire … Nous réclamons à la Commission de la sécurité depuis des années, nous voulons venir à Phillip Island en mars, c’est le meilleur moment. Nous pourrions commencer la saison ici comme nous le faisions ».
Seulement voilà… « Mais c’est impossible, car le Grand Prix de Formule 1 se déroule à Melbourne. Les deux promoteurs du Grand Prix sont les mêmes et ils disent : « non, certainement pas ». Donc c’est difficile. Mais vous pouvez au moins reporter l’heure du début, de 16h00 à 14h00. Mais on nous dit que 16h00 vaut mieux que 14h00. Dorna nous assure qu’il s’agit d’une décision de l’organisateur … 15 fois ont leur a déjà demandé ! Ensuite, nous avons proposé un compromis : 15 heures. Encore une fois, on nous a dit : jamais. Nous commençons à 16 heures ou pas du tout ».
Durant cette édition à Phillip Island, Pedrosa et Márquez ont chuté lors de la FP1, Redding, Bautista, Crutchlow et Nakagami lors de la FP2. Le Grand Prix d’Australie a lieu une semaine plus tard que par le passé car le Grand Prix de Thaïlande est maintenant programmé le 7 octobre.
