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Valentino Rossi aura 42 ans lorsqu’il entamera sa vingt-sixième saison de Grand Prix. Il sera un pilote satellite Yamaha, chez Petronas. La présentation officielle de l’équipe usine de la marque l’a démontré en montrant Fabio Quartararo et Maverick Viñales sous ses couleurs. Même si le palmarès et l’œuvre globale du Doctor imposent le respect, les années qui passent sans succès fissurent cette sorte de bienveillance médiatique qui semblait l’entourer. Les critiques se multiplient, révélant déception et désarroi de ne plus voir Vale devant. La dernière sortie du compatriote Lucchinelli n’est autre qu’un nouveau de boutoir à sa réputation …

De Carlo Pernat à Fausto Gresini en passant par Flavio Briatore, on a déjà entendu cette incompréhension de voir Valentino Rossi insister en tant que pilote sur la piste alors qu’il lui est difficile de tenir son rang aux avant-postes. Chaque année, elle se fait de plus en plus vive et elle semble de plus en plus partagée. Cette longévité est aussi admirable en soi, mais elle peut aussi remettre en cause l’image qui sera laissée à la postérité. En ce sens, la dernière intervention de Marco Lucchinelli écorne l’image d’Epinal de l’homme de Tavullia.

Celui qui a été Champion du Monde 500 en 1981 sur une Suzuki dit ainsi sur Mowmag : « Rossi n’a pas remporté de titre depuis 2009. Il faut s’en souvenir car il semble qu’il continue de remporter le championnat alors que ce sont les autres l’ont gagné. Je ne veux pas dire de mauvaises choses, mais quand des pilotes très forts comme Lorenzo, Marquez et Stoner sont arrivés, il n’a plus jamais remporté de championnat du monde. Je ne dis pas des bêtises, ce sont des résultats ».

Valentino Rossi a le soutien de Razali

Heureusement, il y a aussi l’autre camp, qui considère Valentino Rossi autrement. Il en est ainsi de celui qui est pour ainsi dire à présent son patron, en l’occurrence Razlan Razali, qui est le plus haut représentant des couleurs Petronas en MotoGP : « Valentino est une icône, un mentor pour de nombreux jeunes » a déclaré l’entrepreneur asiatique dans une interview accordée à FOX Sports Asia.

« Cela profitera certainement à notre équipe, car nous avons aussi des pilotes en Moto3 et Moto2 qui peuvent rester près de lui et voir comment il travaille. Et peut-être obtenir de lui des conseils qui les motiveront davantage. Nous voulons vraiment voir comment cela fonctionne et apprendre ». Une sorte d’académie VR46 à ciel ouvert ?

Valentino Rossi a de quoi parler avec Lucchinelli ...

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