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L’après Valentino Rossi ne concerne pas seulement un pilote qui quitterait le giron Yamaha. C’est aussi une pièce essentielle d’un édifice conséquent qui se mettrait en congé. Car le Doctor est tout autant incontournable dans le box d’Iwata que pour les deux écuries engagées en Moto3 et Moto2, sans parler d’une académie qui est l’incubateur de la relève italienne en vitesse moto. De fait, lorsque Vale parle de la suite, à 40 ans, c’est tout un système qui retient son souffle.

Une fois le casque raccroché, quelle sera la place de Valentino Rossi dans un paysage où il est nulle part un étranger ? Lui-même se pose la question sur ce que pourrait être sa fonction. Giacomo Agostini, 15 fois champion du monde, avait pris le chemin de manager d’une équipe après sa carrière. Jorge Martinez dirige son équipe Aspar depuis 28 ans. Rossi ressemble-t-il plus à « Ago » ou « Aspar » ? « C’est une bonne question, et à laquelle je réfléchis. Si je ne suis plus un pilote, j’irai aux courses et ce sera un désastre si je ne peux pas piloter de moto. Je ne sais pas encore comment ce sera pour moi à la fin ».

Voilà pour la fonction. Mais le rôle, lui, sera bel et bien tenu. Il est propriétaire de l’équipe Sky Racing Team VR46 et il restera dans le sport moto. Mais si ses couleurs devraient rester en Moto2 et en Moto3, le MotoGP n’est pas un sujet : « nous parlons à Sky au sujet des deux ou trois prochaines années. En principe, nous voulons continuer avec l’équipe. C’est une très bonne structure, beaucoup de gens aiment travailler avec nous. Dans quelle catégorie ? Carmelo Ezpeleta pousse fort en faveur du MotoGP, mais je ne sais pas. J’aime travailler avec de jeunes pilotes, cela ressemble donc davantage au Championnat du Monde Moto2 ou Moto3 ».

On rappellera que, pendant un temps, les couleurs du Sky VR46 étaient attendues pour représenter le futur team satellite de Yamaha. Mais la décision de Tech3 de rejoindre KTM et l’arrivée de Petronas ont quelque peu changé la donne.

Une fois que le signal du départ sonnera, Vale veut rassurer ses fans sur Speedweek en leur jurant qu’ils ne seront pas pour autant orphelins : « nous avons beaucoup de pilotes en Italie qui se développent et que mes fans peuvent suivre après mon passage. Par exemple Franco Morbidelli, Pecco Bagnaia et mon frère Luca Marini. Mais j’espère qu’ils resteront fondamentalement tous des fans du MotoGP ». Il ne doit pas être le seul dans le milieu à le souhaiter.

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