Le prochain Grand Prix de Valence, qui marquera aussi le dernier meeting de la saison 2017, sera une finale en MotoGP, au terme de laquelle sera désigné le Champion du Monde de l’année dans la catégorie. Ce n’est pas la première fois que ce type de suspense se jouera sur le circuit Ricardo Tormo. Un scénario qui, au passage, laisse des souvenirs amers à un Valentino Rossi qui y a perdu la partie en 2006 contre le regretté Nicky Hayden et en 2015 contre son équipier Jorge Lorenzo. Mais lors de cette dernière occasion, il y avait eu un arbitre qui avait mis son grain de sel : Marc Marquez. Celui-là même qui jouera la couronne le 12 novembre prochain contre Dovizioso…
Un raccourci de l’histoire qui ouvrirait bien les portes d’une revanche à prendre par le Doctor. La fin de l’exercice 2015 avait été douloureusement marquée par une théorie du complot qui avait produit des effets sur la piste de Sepang pour aboutir à une sanction sur celle de Valence. Maintenant, c’est au tour de Márquez de jouer le titre et à celui de Rossi de se positionner en trublion d’un duel auquel prend part Andrea Dovizioso sur Ducati.
Dès la Malaisie, le parallèle n’a échappé à personne. Et le Doctor a été questionné sur ce qu’il ferait face à un Márquez en lice pour un quatrième sacre dans la catégorie reine… « Márquez m’aurait fait quelque chose il y a deux ans à Sepang ? Expliquez-moi ça ! Il a toujours juré qu’il n’avait rien fait. Alors je ferai comme lui, rien… »
Une réponse teintée d’humour. A moins qu’il n’y ait un sous-entendu… Cependant, il y a fort à parier que le spectre de la course de 2015 n’apparaisse jamais en 2017. Car Valentino Rossi a d’abord d’autres préoccupations : « à Valence, je ferai ma course, comme toujours, sans penser aux autres. Notre Yamaha n’a pas changé depuis Silverstone, mise à part quelques détails. Aujourd’hui on doit penser sérieusement à la direction qu’il nous faut prendre pour ce que seront les développements en vue de 2018 ».
Au passage, pour que Márquez soit titré, il lui suffit de finir onzième même en cas de succès du vaillant Dovizioso. Ce qui lui laisse une belle marge de manœuvre, arbitres de circonstance déclarés ou non.
