On a donc vu le Phénix Lorenzo renaître de ses cendres sur un tracé du Mugello, au guidon d’une Ducati qui le consumait depuis dix-huit mois. Ceci alors que son sort était déjà scellé pour un avenir qui devra se vivre ailleurs. Toute proportion gardée, on constate depuis quelques temps aussi le regain de forme d’un Iannone qui était jusque-là transparent sur la Suzuki. Une conjonction qui permet à Valentino Rossi d’élaborer une théorie…
Sur ces deux cas, le Doctor livre son diagnostic : « lorsque Lorenzo et Iannone ont réalisé qu’ils allaient se retrouver à pieds, ils ont commencé à rouler plus vite. Et de fait, ils ont mis leur patron dans la difficulté. Mais tout ça vient du fait que l’on parle bien trop tôt des contrats pour l’année prochaine. La situation d’Andrea, de Jorge, mais aussi d’autres pilotes montrent que l’on joue son avenir après seulement les trois premières courses de la saison ».
Sur Tuttomotoriweb, il développe : « on se précipite trop. Certes, j’ai moi-même signé très tôt, mais je pense que ma situation était un peu particulière. J’avais décidé de rester chez Yamaha pour les deux prochaines années. Pour les autres pilotes qui jouent des places importantes, c’est certainement un souci que de décider si tôt. A mon avis, il faudrait parler de ça lors de la seconde partie de la saison. Mais je me doute que c’est le genre de sujet difficile à contrôler ».
On rappellera que Viñales s’est aussi décidé très tôt pour Yamaha en vue des deux prochaines années.
