La saison 2018 sera marquée par un fait historique dans le monde des Grand Prix : tous les pilotes de toutes les catégories organisées devront en effet rouler avec un cuir intégrant le système airbag. Les derniers récalcitrants devront donc se mettre à la page. Une technologie qui est apparue il y a dix ans, et dont l’un des ambassadeurs a été Valentino Rossi, à présent convaincu de son utilité.
Il y a dix ans, la marque Dainese pariait sur la présence d’airbags dans ses cuirs afin d’optimiser la sécurité des pilotes. A priori, un bienfait, et pourtant, la ruée vers l’opportunité ne s’est pas faite parmi les champions de la piste. Le Doctor en explique la raison : « lorsque les airbags ont été introduits, on était moins à l’aise, ce n’était pas confortable, ça limitait nos mouvements. Mais depuis, il y a eu de grandes améliorations ».
A tel point que lors du Grand Prix du Japon 2017, la Commission des Grands Prix a décidé de généraliser l’accessoire en le rendant obligatoire à partir de 2018 pour tous les pilotes engagés en Moto3, en Moto2 ou en MotoGP : « l’airbag peut beaucoup aider en cas d’accident. Pour moi, c’est une grande avancée pour une meilleure sécurité, surtout pour protéger les épaules et la clavicule ». Il reste maintenant à travailler sur le bas du corps…
