Valentino Rossi n’est pas qu’un simple pilote qui excelle à ce point dans son métier qu’il y compte neuf titres mondiaux. Ce n’est pas seulement le symbole d’une carrière à la longévité hors pair dans la régularité des performances aux avant-postes. Et ce n’est pas non plus qu’une légende vivante, à la somme de qui vient d’être énoncé. C’est aussi une personne très impliquée dans son sport, un milieu où il aimerait entendre plus fort la langue de Dante que celle de Cervantes. En ce sens, c’est aussi un politique, un stratège qui défend l’Italie avec son label VR46 contre l’armada espagnole…
Une véritable guerre d’influence que le Doctor ne cache pas le moins du monde. Dans un Monza Rally Show qu’il effectue comme d’autres font un pèlerinage, l’officiel Yamaha a été clair sur le sujet : « il est important d’essayer de lutter contre le pouvoir excessif espagnol qui a été mis sur pied ces dernières années en Grand Prix. Mais nous devons essayer de convaincre certains Italiens de l’avenir de la moto ».
Une dernière phrase à l’adresse de personnes sans doute fédérales de l’autre côté des Alpes. Pendant ce temps, Vale mène sa bataille sous la bannière d’un VR46 Riders Academy dont le travail porte ses fruits : « deux Champions du Monde sont arrivés de la Moto2. D’abord Morbidelli puis maintenant Bagnaia. Ils auront tous les deux une bonne équipe et deux belles motos. Ils seront très forts. De plus, d’autres jeunes vont venir ». Un bilan et des perspectives qui sont effectivement plus enthousiasmants que ceux d’Estrella Galicia…
2018 Review: Best Clips📽🔥@ValeYellow46 just hanging around at the #QatarGP… pic.twitter.com/yn2sqFJ244
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) December 7, 2018