Le temps s’écoule vite en MotoGP et il se fait qui plus est par le biais d’un calendrier décalé. Entendez par-là que lorsque l’on a un contrat qui court jusqu’en 2020, c’est déjà maintenant qu’il faut penser à la suite. C’est le cas d’un Valentino Rossi dont la décision, à 40 ans et au vu de son aura, est des plus attendues. Stop ou encore ? Le Doctor lève le voile…
L’homme de Tavullia est un phénomène. Il s’est construit l’un des plus beaux palmarès de l’histoire des Grands Prix. Il a mis en place un écosystème dans le paddock qui lui assure largement ses arrières. Il a aussi monté une académie qui aide la relève italienne à faire face à celle espagnole. Un travail de tous les instants et dans tous les domaines qui a fait de lui une icône dont la notoriété dépasse largement un MotoGP dont il a contribué à la popularité. Sur ce point, il commente : « si je m’arrête, rien ne changera et le MotoGP restera le MotoGP, mais je suis heureux que le championnat soit mieux connu qu’il l’était avant moi. Peut-être que le PDG de Dorna, Ezpeleta, devrait me donner de l’argent pour ça ».
Cette plaisanterie faite, il explique sa situation : « je devais bien réfléchir à ce contrat de deux ans que j’ai actuellement. C’était une décision importante. Je n’étais pas sûr à 100%. Je devais peser le pour et le contre, même s’il était facile finalement de prendre une décision à la fin. Il me reste encore beaucoup de temps avant de devoir y repenser. Je n’ai pas encore pris de décision pour la suite », a déclaré le pilote âgé de 40 ans. « Je préfère m’occuper des six premières courses de la saison 2019, puis des six prochaines, c’est comme ça que je travaille habituellement. L’année prochaine, lorsque je devrai prendre une décision, cela dépendra beaucoup de ce que je pense de la performance de la moto, de notre compétitivité. Je dois dire que je n’ai encore rien décidé ».
Car la Yamaha, pour le moment, ne lui donne pas ce qu’il voudrait… « Bien sûr, l’objectif principal est de continuer à viser le dixième titre. Je sais que ce sera très difficile. L’important est maintenant d’être plus fort que ces deux dernières années, d’essayer de monter sur le podium tous les week-ends et de se battre pour remporter des courses. Ce sera difficile d’obtenir le titre, mais comme toujours ce sera mon objectif. Si la moto est aussi bonne qu’en 2015, alors il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas le faire. Si la M1 est plus compétitive, nous pouvons être forts ».
