Valentino Rossi prépare 2019, une saison qui devra fermer la parenthèse de l’impuissance Yamaha en MotoGP affichée depuis le milieu de l’année 2017. Les choix techniques devront faire mouche, surtout en ce qui concerne le moteur. Les premiers tests de Valence ont donné des pistes qui sont en cours de vérification en ce moment à Jerez. La saison 2018 a été la première sans victoire avec une Yamaha supportée par le Doctor. Cependant, il précise que ce millésime n’a pas été le pire sous l’auvent aux diapasons. Car avant, il y a eu 2013…
Avant d’expliquer pourquoi c’était pire avant, Vale nous précise ce qu’a été son parcours cette année : « nous avons commencé la saison un peu en difficulté et ce n’était pas la meilleure façon de débuter. Mais on a fait profil bas car nous espérions, après la pause estivale, obtenir des améliorations majeures de la part de Yamaha. Le problème est que cette amélioration n’est jamais arrivée ».
Une déception qui a eu ses conséquences… « Psychologiquement, il y a eu un moment de découragement, car lorsque nous avons repris la deuxième partie de la saison, non seulement nous n’avions eu aucune amélioration, mais il m’a semblé que la Ducati avait fait quelques progrès. Alors c’était difficile. Si nous avions réussi à améliorer un peu la moto, nous aurions peut-être pu nous battre davantage. Sans aide, cela a été impossible. Lors des dernières courses, nous nous sommes bien comportés et ce n’est pas une coïncidence, car quelque chose commence à bouger. Mais nous ne sommes pas encore au sommet ».
Il termine : « à mon avis, la pire saison chez Yamaha a plutôt été celle de mon retour en 2013. Même si j’ai gagné, mais j’étais très loin du top trois composé de Lorenzo, Pedrosa et Márquez. Cette année je me suis senti fort, malgré le fait que je n’ai pas gagné ».