Avant de se rendre à Silverstone qui accueillera ce week-end le Grand Prix de Grande Bretagne, Valentino Rossi s’est laissé à la confidence au micro de Nico Forletta pour Radio 1 Rai. Un entretien qui a plus tourné sur sa vie et sur sa perception d’une époque bien différente de celle de ses débuts. Et ça remonte à loin, puisque le Doctor a 40 ans. Il a donc connu l’ère, aujourd’hui impensable, où le monde n’était pas connecté…
On a du mal à s’en convaincre lorsqu’on le voit cravacher sa Yamaha au plus haut niveau de la compétition moto. Mais Valentino Rossi a bel et bien 40 ans. Il a donc vu au moins une génération de pilotes l’affronter et constate l’émergence d’une seconde. Tout en tenant son rang ! « je suis heureux parce que, dans tous les cas, je suis en bonne forme physique, mais aussi dans la tête et c’est la chose la plus importante. Bien sûr, quand vous avez vingt ans mais aussi trente ans, ceux dans la quarantaine semblent terriblement vieux. En fin de compte, c’est un peu est vrai. Je suis très vieux pour le travail que je fais et qui est aussi ma passion ».
Une passion qui l’a amené à être vraiment connu non seulement en Italie, mais dans le reste du monde. Une longévité qui lui a fait aussi connaître deux mondes différents. Rossi explique : « il y avait autrefois plus de légèreté, en général, dans les sports mais aussi dans la vie. Ce qui a tellement changé, c’est que nous sommes toujours dans la lumière. Maintenant, il est vraiment difficile d’être dans un endroit et de ne rien dire à personne, car si vous prenez une photo et la mettez sur les réseaux sociaux ou faites une vidéo, tout le monde sait immédiatement où vous vous trouvez. C’est quelque chose que je n’aime pas ».
Voilà qui est clair. En revanche, il y a une chose qu’il adore, et elle est même essentielle si l’on veut comprendre sa longévité. Le Doctor avoue sa potion magique : « le fait de voir autant de personnes venir aux courses après vingt ans, partout dans le monde, c’est le plus beau. De voir autant de fans s’émerveiller en me voyant, c’est le trésor de ma carrière ». La marée jaune appréciera.
