Valentino Rossi en a fini avec sa grande carrière de pilote titulaire en Grand Prix moto, mais pas encore avec sa tournée d’adieu qui lui donne l’occasion de faire des confidences. Des sentiments qu’il n’avait jamais eu le temps de livrer, pris dans le grand tourbillon d’un parcours unique en son genre. Comment se considère-t-il, tout compte fait, dans la voie lactée des grands champions, toute discipline confondue ? Il répond, en faisant même un parallèle auquel on ne s’attendait pas, et d’autant moins qu’il a un fort impact parmi ses compatriotes…
Valentino Rossi a quitté le paddock des Grands Prix moto dans la liesse et il a fait une dernière apparition devant ses innombrables et indéfectibles fans lors du Salon du deux roues à Milan. Les lieux et les circonstances changent, mais la ferveur reste à l’identique. Et c’est une sorte de marque de fabrique, sortie du cœur d’un village appelé Tavullia.
Valentino Rossi : « j’ai été aidé par les gens des bars«
Une proximité qui donne une spécificité à cette popularité qui est pourtant planétaire. Et cela n’a pas échappé au Doctor qui dit sur automotorinews : « je pense que Marco Pantani et moi sommes des champions du peuple. Oui, je me sens comme lui. Moi aussi, j’ai eu mes batailles, mes difficultés, et j’ai été aidé par les gens des bars. Pantani m’a toujours fasciné. Ce qu’ils lui ont fait reste un mystère et chaque fois que je vois ses photos, j’ai une boule dans la gorge ».
La référence est d’autant moins inattendue qu’elle est sulfureuse. L’ancien champion cycliste italien a ainsi été découvert sans vie dans une chambre d’hôtel en février 2014, et l’enquête pourrait se rouvrir sur ce qui reste effectivement un mystère.
