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Les Yamaha semblent aller mieux ces derniers temps, mais force est de constater que cette embellie profite peu à Valentino Rossi dont l’actuelle saison lui rappelle les pires moments vécus sur la Ducati. Le Doctor y croit et n’économise pas ses efforts pour retrouver une compétitivité qui doit à présent s’affirmer au sein d’un peloton à la concurrence exacerbée par l’arrivée d’une nouvelle génération. Mais après le Japon, Vale précise qu’il ne peut pas tout faire seul et renvoie la balle chez Yamaha qui recommence à subir les critiques de ses pilotes…

Maverick Viñales n’a jamais lâché la pression sur le niveau général de la M1 malgré le fait qu’il aligne à présent des résultats aux avant-postes lui permettant de disputer la troisième place au championnat. Chez Valentino Rossi, on ne contredit pas l’équipier espagnol, mais on est sur un ton plus optimiste. Une ambiance qui a un peu changé depuis le Grand Prix du Japon.

La cause ? Un Johann Zarco qui, finalement, ne sera pas le pilote test de la structure d’essai européenne de la marque. Vale y tenait, ayant même pour cette mission convaincu son actuel chef mécanicien, Galbusera, de s’y impliquer. Mais la pièce maîtresse que devait constituer le Français manquera. Ce dernier a préféré se lancer dans un pari osé avec Honda, obligeant Yamaha à ne pas avoir d’autre choix que de reconduire Jonas Folger.

Il y avait eu à l’époque de son embauche de belles attentes concernant l’Allemand. Mais elles ont été déçues. Il faut dire que ses occasions de rouler ont été plus que rares. Et lorsqu’il a pu enfourcher la M1, forcément, le rythme n’était pas là. Pendant ce temps, tant Honda avec Bradl que Ducati avec Pirro en passant par Pedrosa avec KTM ou Aprilia avec Smith, alignent des kilomètres d’essais et encore dernièrement, en Aragón. Suzuki fait même mieux en mettant sur la piste Guintoli dans un Grand Prix au Motegi avec un moteur 2020… Mais ceci est une autre histoire !

Alors ? Alors, à 40 ans passé, Valentino Rossi fait le pilote d’essai pendant le meeting. Échappement, bras oscillant, changement de style de pilotage dans les phases de freinage… La liste n’est pas exhaustive mais montre la motivation et la détermination de Rossi à poursuivre jusqu’au moins fin 2021.

Certes, mais le Doctor remet Yamaha face à ses responsabilités et rappelle que le constructeur doit faire sa part. Car il ne peut plus se refaire en course des mauvaises qualifications : « nous devons améliorer le moteur, aller plus vite dans la ligne droite, car sur la vitesse maximale, nous perdons toujours quelque chose. Nous travaillons dur sur l’électronique et la moto s’est déjà améliorée à cet égard. »

« Le budget disponible est énorme », a souligné Valentino. « Yamaha a compris que, techniquement, il faut que quelque chose change pour pouvoir se battre pour la victoire et le titre. Parce que depuis la fin de la saison 2016, notre cahier de doléances est devenu très volumineux. On a réduit l’écart, mais nous avons encore besoin de temps. J’espère que bientôt nous serons encore plus compétitifs… Tout dépend de la Yamaha. » Un message clair qui s’ajoute à celui de Viñales. On rappellera qu’au Motegi, les deux Yamaha d’usine ont été dominées en qualifications par les deux Yamaha satellites du team Petronas. En course, c’est Fabio Quartararo qui était le fer de lance de la marque d’Iwata…

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