La saison de MotoGP a consommé ses trois premiers Grands Prix d’un calendrier qui n’en compte pas moins de dix-neuf cette année. Une entame en outre-mer révélatrice des forces en présence avant d’aborder une campagne européenne qui fera encore bouger les lignes. Mais le fait est que deux de ces trois courses ont été remportées par des Honda. Une constance que le vainqueur du Qatar, sur Ducati, et leader du championnat, Andrea Dovizioso a déjà signalé. Il est suivi dans l’analyse par Valentino Rossi, qui s’en inquiète pour la suite des événements…
Marc Márquez a de nouveau donné la leçon sur son tracé fétiche d’Austin, dominé pour la sixième fois consécutive. Mais, trois semaines auparavant, il aurait pu, sans ses frasques, en faire autant à Termas de Rio Hondo pour le gain du Grand Prix d’Argentine. Le fait d’un homme ? Pas forcément, car la seconde course de la saison a été enlevée par Cal Crutchlow, lui aussi sur Honda. La RC213V version 2018 semble donc redoutable. Et on se rappellera que Márquez est passé tout près de la victoire lors de la manche d’ouverture au Qatar…
Trois tracés différents, mais une même moto jouant les premiers rôles. C’est le fait retenu par le Doctor qui s’alarme : « c’est inquiétant parce qu’ils sont très forts, et notamment avec une moto qui se révèle à l’aise partout. Ils sont compétitifs plus ou moins par toutes les conditions. Alors ce sera difficile de les battre ».
Néanmoins, l’équipier de Viñales revient d’Austin avec des raisons d’espérer : « nous avons mis deux de nos motos dans les quatre premiers. Et sur une piste qui ne convient généralement pas à la Yamaha. Maintenant il sera important de voir comment Jerez va se passer. L’an dernier, en revenant en Europe et sur des tracés à l’adhérence différente, nous avions beaucoup souffert. Cette année, j’espère que l’on sera plus compétitif sur ces circuits qui nous vont bien, comme Jerez et Barcelone ».
