Valentino Rossi est dans le dernier tour de sa carrière et avant d’entrer triomphalement dans la pitlane qui le conduira jusqu’à son dernier box aux airs de Panthéon, il a fait un premier bilan en se souvenant de quelques moments forts. Dont certains, synonyme de grande tristesse, sont allés jusqu’à changer le cours de son existence…
Valentino Rossi est à une étape cruciale non plus de sa carrière mais carrément de sa vie. Ainsi, il va être père, à l’aube de ses 43 ans… Interviewé par Repubblica, il précise sur cette descendance à venir : « nous voulions garder la nouvelle secrète au moins jusqu’à la course de Misano, dans un mois. Superstition, prudence : appelez ça comme vous voulez. Mais à ce stade, nous ne pouvons plus le cacher ». dit le Doctor qui commente ainsi une carrière de 26 ans : « j’ai couru toute une vie, pour courir il faut du sérieux et de l’engagement, il faut se consacrer corps et âme : et sans résultats, sans plaisir, je n’ai plus envie de me sacrifier. J’ai débuté dans le championnat du monde qui était en 1996, un autre siècle : aujourd’hui j’ai 42 ans et demi. Je cours depuis longtemps ».
Valentino Rossi restera marqué par trois événements
Et cette épopée a été faite de grande joie, mais aussi de terribles drames et déceptions. Certaines ont tout changé. Il dit : « la disparition de SIC a été le moment le plus sombre de ma carrière, sur et en dehors de la piste, et je ne peux la comparer à rien d’autre, c’est quelque chose qui nous a changés à jamais, car après ça plus rien n’était comme avant » affirme Vale sur la dramatique disparition de Marco Simoncelli.
Puis il ajoute : « d’un point de vue sportif, j’ai connu plusieurs moments difficiles : les deux saisons avec Ducati sans pouvoir gagner, puis en 2006 quand j’ai perdu le championnat du monde en tombant lors de la dernière course. Mais le plus dur, c’était en 2015, je méritais le titre, et ça aurait été le dixième. Mais, finalement je ne peux certainement pas me plaindre ».