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Valentino Rossi est à la croisée des chemins en cette année 2020 où il va devoir décider de la suite à donner à sa carrière. Seulement deux choix s’offrent à lui : continuer encore deux ans avec Yamaha en MotoGP ou, tout simplement, tout arrêter. Il mûrit sa réflexion mais pas au fond d’un salon à se morfondre dans un canapé, rongé par le doute. Le Doctor réfléchit plutôt sur cette échéance dans un baquet et derrière un volant, ce qui tombe bien car cette posture pourrait être synonyme de reconversion. Il revient sur cette seconde passion partagée par son clan et sa famille, tout en mentionnant qu’il est entré dans l’histoire de la Formule 1 en décembre dernier, du côté de Valence…

Valentino Rossi est un compétiteur né. Donnez-lui un engin avec un moteur et il fera des prouesses. Dernièrement, il a assouvi cet amour mécanique en compagnie de Lewis Hamilton, la star du moment en Formule 1, à qui il a prêté sa M1 tout en profitant de sa Mercedes F1. Un échange qui l’a fait entrer dans l’histoire, car Vale avait déjà un passé avec l’élite de la monoplace… « J’y ai pensé l’autre soir… Je peux dire que je suis la seule personne au monde à avoir essayé une Ferrari et une Mercedes, non ? C’est cool. J’ai trouvé une meilleure F1, je m’amusais plus, qu’avec la Ferrari il y a dix ans, aussi parce que j’avais physiquement moins de problèmes de cou. Mercedes a un moteur impressionnant, le turbo est fou. Et l’adhérence est monstrueuse avec ces énormes pneus. »

Il rappelle sur la Gazzetta dello Sport que cette escapade à Valence était tout sauf une opération de communication : « c’était une vraie journée de test et j’en suis heureux. Quand l’idée m’est venue, je me suis dit « sympa, comme c’est cool ». Mais dans ces cas-là, vous risquez toujours l’arnaque. On y va, on fait vingt tours puis quatre heures de photos ou quelque chose dans le genre. Alors, j’ai dit :  je viens les gars, mais je veux une vraie journée, comme avec Ferrari. Un test, 70-80 tours, et vous sortez de la voiture à la fin de la journée que vous avez terminée. Et c’est comme ça que ça s’est passé. »

Valentino Rossi a été rapide avec la Mercedes, ne rendant que 1s3 au temps de référence fixé au préalable par Lewis Hamilton. « Oui, j’ai fait 1’13,0, Lewis le matin a réalisé 1’11,7, mais il n’a fait que cinq tours. C’était un vrai test, j’ai travaillé avec son équipe et il m’a aussi beaucoup aidé. De là, pour aller plus vite, cependant, il faut encore du temps, il faut comprendre, étudier. Mais cela en valait la peine. »

Avec cette expérience, il s’est remémoré l’année 2006, où il a bien failli verser dans l’autre monde avec le bolide rouge frappé du cheval cabré : « le moment où j’étais le plus proche d’y aller était en 2006 lors du test de février à Valence. Là, nous nous sommes assis à une table avec Ferrari et nous nous sommes demandé ce que nous voulions faire. Il y avait un programme sérieux. Pas immédiatement Ferrari, mais avec une autre voiture plus lente, pour faire le test… Et j’ai décidé de ne pas y aller. »

Bon sang ne saurait mentir, son demi-frère Luca Marini semble s’intéresser également aux quatre roues… La dernière édition des 12 Heures du Golfe à Abu Dhabi où il a couru avec son aîné sur la Ferrari 488 GT3 a peut-être réveillé une vocation : « c’était magnifique. J’essaye de l’acheminer vers l’automobile, ça va fort. Il a beaucoup de potentiel, il est rapide et éveillé. Et il aime ça. »

 

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