L’épreuve, au sens propre du terme, de Silverstone avec son bitume dégradé et sa météo catastrophique, reste encore dans toutes les mémoires des protagonistes du MotoGP. Si, de l’autre côté de la Manche, on chante que dieu sauve la reine, il n’a rien pu faire pour le Grand Prix de Grande Bretagne soumis à la colère des éléments. Le même meeting au même endroit est programmé au calendrier 2019, et comme action corrective à cette débâcle, le patron de Dorna, Carmelo Ezpeleta, a prévenu qu’à partir de maintenant, si on ne pouvait courir le dimanche, on le ferait le lundi voire le mardi. Un scénario qui a fait réagir Valentino Rossi…
Silverstone est donc aussi à présent une jurisprudence. Et elle fait réagir. Par exemple le Doctor : « courir le lundi ? Mais on peut y rester une semaine, pourquoi pas ? Il serait cependant préférable d’avoir un asphalte utilisable ».
Car le vrai sujet est là. Le reste n’est que diversion… « Nous discutons de la possibilité de courir dimanche, lundi ou mardi. Mais le problème en Angleterre était l’état de la piste. Chaque organisateur doit pouvoir garantir un asphalte utilisable sous la pluie. Ensuite, il n’est pas nécessaire de reporter la course au lundi ou au mardi. Si nous reportons régulièrement les courses aux jours suivants, aucun propriétaire de piste ne s’inquiétera d’un asphalte décent. Donc, nous ne résolvons pas le problème. À Silverstone, le nouvel asphalte était mauvais. C’était le problème, pas la météo ».
Il termine sur Speedweek : « cela ne me dérange pas de courir lundi ou mardi. Nous devons simplement nous assurer que nous avons suffisamment de temps pour nous rendre au prochain Grand Prix. Nous pouvons donc rester là toute une semaine ».
