L’incertitude est le sentiment décidément dominant de cette mi-saison 2017 du MotoGP. Les directeurs d’écurie insistent sur la loterie imposée par les pneus tandis que, côté pilotes, on se garde bien de faire des pronostics dans une telle ambiance. Tout au plus peut-on dégager des tendances sur les forces en présence. Une situation que résume ainsi Valentino Rossi : tout le monde peut gagner le titre cette année !
Enfin, lorsque l’on entend tout le monde, il faut considérer le top 5 de l’actuel classement général. « Je pense que nous sommes tous en mesure de nous battre pour le titre mondial. Car en ce moment, nous sommes à peu près tous au même niveau. Il n’y a pas de favori. Et je n’exclus pas Dani Pedrosa qui n’est pas si loin ».
Le Doctor est quatrième à dix points du leader Marc Márquez alors que Pedrosa est cinquième à vingt-six longueurs. Devant ceux-là, on trouve Dovizioso avec sa Ducati et Viñales sur la Yamaha. Et les membres de ce top 5 ont tous connu des hauts et des bas. Des coups de mou qui pourraient bien, en fait, décider du sort de ce championnat particulier.
Ainsi, Vale précise que la gestion des temps faibles compte plus cette année que l’exploitation des temps forts : «si Márquez est aujourd’hui le leader, c’est parce qu’il a su le mieux limiter les dégâts lorsqu’il était en difficulté. Il a perdu moins de points que nous dans ce moment-là. C’est sa force. Il a gagné lorsqu’il en avait besoin et il a limité les dégâts par ailleurs. C’est la raison pour laquelle il est actuellement devant ».
Márquez a chuté en Argentine et au Mans mais il est aussi monté sur cinq podiums et n’a jamais fait pire que la sixième place. Chez Yamaha, les deux pilotes comptent quatre podiums chacun et les deux regrettent une dixième place comme résultat le moins bon. « Personne ne peut savoir ce qui va se passer lors des prochains Grands Prix. Personne ne peut dire où il sera certain de gagner. J’espère que je serai devant à Misano et aussi lors des trois courses d’outre-mer, car on a toujours été fort là-bas. Mais ce qui importe aujourd’hui, c’est de se présenter à Brno en étant compétitif ».
La rentrée est attendue dès le 4 août prochain, en République Tchèque.
