Le temps passe et Valentino Rossi s’assagit en se remémorant un passé où il était le taulier en Grand Prix, régnant sans partage et ne laissant personne lui contester son trône. Une gouvernance qui n’a pas été sans créer des tensions avec ses talentueux rivaux, combattus tant sur la piste que dans le box et dans les coulisses à travers les médias. C’était au siècle passé pour certains et dans le monde d’avant pour les moins éloignés. Mais l’eau a coulé sous les ponts, et le Doctor semble prêt à enterre quelques haches de guerre. Sauf une.
Valentino Rossi s’est offert cette sortie qui n’est notamment pas passée inaperçue dans les médias italiens. Et pour cause, puisqu’elle est de nature à mettre un terme à presque 30 ans de rivalité avec l’autre étoile brillant au firmament du sport moto transalpin, soit Max Biaggi. Cette concurrence semble appartenir au passé. C’est du moins ce que l’on pourrait penser quand on entend les mots du Doctor : « c’étaient de bonnes rivalités. Tous de grands pilotes, c’est un plaisir de rencontrer aujourd’hui Casey Stoner, Jorge Lorenzo et aussi Biaggi ».
Valentino Rossi : « nous avons vécu ensemble des choses qui nous unissent. Je les aime tous maintenant »
Il a aussi eu quelques mots pour Dani Pedrosa : « je suis toujours Dani quand il fait des wildcards, il a passé un week-end incroyable à Misano. C’était impressionnant qu’il se batte pour le podium au sprint, mais encore plus lors de la course de dimanche. Je suis très heureux de vous voir si compétitif. Nous avons couru ensemble durant presque 15 ans ». Et il ajoute en guise de synthèse sur Todocircuito : « nous avons vécu ensemble des choses qui nous unissent. Je les aime tous maintenant ».
Une posture qui n’a pas manqué de toucher Max Biaggi qui s’est fait un plaisir de lui répondre sur le même ton sur Sky Italia : « j’ai entendu les paroles de Valentino, c’était sympa », en expliquant que « l’âge vous amène à voir la réalité avec plus de roses et de fleurs. Je n’ai pas encore eu le plaisir de revoir Rossi, mais je suis sûr que cela arrivera ».
Il a même envisagé la possibilité que « peut-être que dans la vieillesse nous nous retrouverons à boire un verre de vin ensemble », soulignant que « plus le temps passe, plus l’envie de se revoir et de discuter augmente ».
