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Valentino Rossi

Sur la piste, la page Valentino Rossi est effectivement tournée, mais dans les cœurs et les esprits, cela reste à voir. C’est une question qui est revenue sur le devant de la scène au moment où les chiffres des audiences sont tombés et le pic d’intérêt du MotoGP évalué, avec un bilan visiblement insatisfaisant puisque le promoteur Dorna s’est lancé dans un nouveau format des Grands Prix en vue de relancer l’engouement. Car on parle de l’après Valentino Rossi. Du côté des Italiens, on entend des voix s’élever pour affirmer que le départ du Doctor a été mal géré et que son impact finalement sous-évalué. Ses couleurs sont tout de même toujours là avec la VR46 et son héritage flamboyant avec Pecco Bagnaia. Mais ce n’est pas pareil… L’homme de Tavullia revient sur le moment où il a dû se résigner à raccrocher sa combinaison.

Valentino Rossi de l’histoire ancienne ? Dans les faits, c’est un constat, mais le résiduel affectif reste si fortement ancré qu’il souffre de l’absence du héros, au point d’impacter sur l’intérêt général du MotoGP. C’est du moins ce que les chiffres vérifiant les audiences signalent. Le héros charismatique n’a pas été remplacé. Et c’est un souci car le public aime ce type de personnage, qu’il gagne, ou qu’il perde.

Valentino Rossi, Nicky Hayden, MotoGP Historical Pairs

Valentino Rossi : « si vous aimez ça et que vous avez la passion, ça vaut le coup« 

Valentino Rossi a quitté la scène le 14 novembre 2021 après plus d’un quart de siècle en championnat du monde. Cela faisait un moment qu’il n’était plus sérieusement envisagé comme un candidat à un titre en MotoGP, mais sa passion pure de la course l’a fait tenir jusqu’à cette date. Et depuis, il a toujours un casque intégral sur la tête, mais dans une voiture de course.

Sur sa fin de parcours passé loin des podiums, on trouve ses mots sur tuttomotoriweb : « Perdre avec le sourire ? C’est dur pour tout le monde au début » reconnait-il. « C’est difficile de perdre avec le sourire, surtout quand on a l’habitude de gagner beaucoup, puis la passion revient après ».

Il ajoute : « ensuite, vous comprenez que si vous voulez le faire, vous devrez également perdre, en fait vous devrez probablement perdre plus que gagner lorsque vous commencerez à devenir vieux. Vous vous demandez ‘est-ce que ça vaut le coup ? Ai-je le désir ?’ Si vous aimez ça et que vous avez la passion, la réponse est oui et j’ai donc continué pendant de nombreuses années jusqu’à la fin ». Il termine : « j’en suis très content car je n’ai aucun regret ». Et c’est bien là l’essentiel.

Valentino Rossi, Mooney VR46 Racing Team, Gran Premio Motul de la Comunitat Valenciana © PhotoMilagro

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