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Valentino Rossi a 40 ans aujourd’hui. Et il court toujours ! Neuf titres de Champion du Monde ne l’ont pas rassasié. La passion est chevillée au corps, il lorgne sur un dixième sacre qui serait la cerise sur un énorme gâteau qui peut accueillir sans souci 40 bougies. Mais cet âge veut dire aussi que Vale a connu une autre époque, une autre génération. Et il en parle…

Dans un entretien relayé par Tuttomotoriweb, le Doctor se fait l’écho d’une époque, mais aussi d’une douleur. On commencera par celle-ci, qui s’appelle Marco Simoncelli… « il y a des peines et des chagrins qui se ressentent particulièrement. Ils restent ancrés en vous, comme si ça faisait partie de vous-même. Lorsque c’est arrivé, j’avais aussi l’âge de prendre ma retraite. Mais je ne l’ai pas fait. Je n’y ai même jamais pensé. La passion a permis de passer outre ce coup dur. La passion m’a aidé à continuer d’avancer ».

Puis il parle des rivalités et des époques : « mes principaux rivaux ont été Stoner, Lorenzo et Márquez. Mais je n’établirai aucun ordre entre ces trois-là. Il y a eu aussi Biaggi. J’ai aimé cette rivalité. Elle était transparente. Mais l’époque était aussi différente. On pouvait avoir une vraie rivalité avec tout ce que ça implique. Maintenant, il faut être malin, c’est tellement plus confortable. Il faut dire que l’on est bien avec tout le monde. Mais on ne fait que sauver les apparences ».

Il termine : « une rivalité telle que j’avais avec Biaggi serait aujourd’hui beaucoup plus compliquée à gérer. Mais j’aimais mieux ce genre de situation. Avant, c’était mieux. Il n’y avait aucune obligation. Il y avait ceux avec qui on s’entendait, envers qui on avait du respect. Puis il y avait les autres. Et alors ? On n’est jamais obligé de s’entendre avec tout le monde ! «

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