Pour Fabio Quartararo, les weekends de course ont souvent eu la même physionomie cette année, le pilote français se montrant d’emblée très compétitif puis progressant moins vite que ses adversaires les plus coriaces, et cette première journée du dernier rendez-vous de la saison MotoGP 2022 n’échappe pas vraiment à la règle…
Ce matin, en FP1, le pilote Yamaha n’a pas fait de quartier, se montrant en permanence aux avant-postes avant de s’imposer en haut du classement en 1’31.399.
Lors de la FP2, le Français a su conserver son rythme, comme le montre sa deuxième position à l’issue du deuxième run, mais a dû s’incliner devant une poignée de pilotes lors de l’attaque du chrono avec le pneu arrière tendre.
Finalement classé huitième après cette première journée, à seulement 0,225 seconde du plus rapide et juste devant Francesco Bagnaia, Fabio Quartararo reste cependant optimiste quant à ses chances de se battre en tête lors de la course.
Fabio Quartararo : « Cela a été une très bonne journée, en particulier en ce qui concerne le rythme. Nous savons que nous peinons toujours lors de l’attaque du chrono, et, en particulier ici, où nous avons connu des difficultés l’année dernière, mais je pense nous travaillons très bien. Nous devons voir où nous devons franchir un cap lors de l’attaque du chrono. Vous savez, c’est seulement 2/10, mais c’est toujours pareil : Nous perdons seulement 2/10 mais nous sommes très loin. Nous devons donc faire un gros pas en avant demain après-midi, puis nous verrons bien. Bien sûr, nous avons une idée (de comment). C’est assez clair, donc nous travaillons avec l’équipe pour que cela se produise et que cela fonctionne en piste. La qualification sera la chose la plus importante, mais nous avons le rythme. Pour être honnête, si je fais de bons dépassements, je pense que je peux me battre pour la victoire, mais nous devons avancer pas à pas et essayer de faire la meilleure qualification possible, puis nous verrons pour la course. »
Interrogé sur son doigt blessé, El Diablo reconnaît une certaine gêne : « J’ai fait très attention à mon doigt, mais il me fait mal. C’est très difficile pour moi d’utiliser le dispositif Ride Height Device. Après tout, je dois le faire quatre fois par tour. J’ai aussi des problèmes au poignet. Peut-être pourrons-nous encore changer quelque chose sur la moto d’ici demain pour le doigt. Je pense qu’on ne peut pas, mais sinon j’utiliserai l’embrayage comme ça pour le départ. »
Le pilote Yamaha va tout donner et ne ressent aucune pression, contrairement à son adversaire pour le titre: « Pourquoi devrais-je être nerveux ? J’ai déjà dit à mon équipe, à mes fans et à mes amis que j’allais faire ‘all-in’ en course. Quoi qu’il arrive, nous allons nous amuser dimanche soir. Mais bien sûr, je ne rentrerai pas à la maison sans avoir essayé. »
Speedweek.com rapporte par ailleurs quelques réactions du pilote français au sujet du nouveau FIM Safety Officer qui remplacera Franco Uncini l’année prochaine, puis à la Commission de Sécurité en général. « Je ne peux rien dire à ce sujet », a été la réponse succincte au premier sujet. Par ailleurs, Fabio Quartararo a souligné qu’il ne se rendait plus aux réunions de la Safety Commission, qui ont lieu le vendredi à chaque GP. Il estime que les pilotes ne seraient de toute façon pas écoutés. « Après l’accident de Spielberg en 2020 avec Morbidelli et Zarco, nous avons clairement dit que nous ne voulions plus y courir. Un an plus tard, deux courses ont à nouveau eu lieu dans ces conditions. Je n’ai rien contre ces gens, mais je n’y vais plus, cela n’a aucun sens. » A la question de savoir si la Safety Commission était une perte de temps, le pilote officiel Yamaha n’a plus répondu.
Résultats de la FP2 du Grand Prix MotoGP de la Communauté Valencienne sur le circuit Ricardo Tormo :
Crédit classement: MotoGP.com