Ce jeudi 11 novembre 2021, Jack Miller a répondu aux questions des journalistes depuis le Circuit Ricardo Tormo à Cheste (Valence), en prélude au Grand Prix de la Communauté Valencienne.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote australien, actuellement quatrième du championnat.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Jack Miller sans la moindre mise en forme.
Jack, vous avez dû apprécier votre retour sur le podium lors de la dernière manche au Portugal, même si votre duel face à Álex Márquez a été quelque peu écourté à cause d’un drapeau rouge. Il n’en demeure pas moins que ce résultat doit être de nature à vous redonner un surplus de confiance à l’approche de la dernière manche de la saison, qui plus est sur un circuit où vous avez brillé par le passé…
« Il n’y a en effet jamais
meilleure manière d’aborder un Grand Prix que d’avoir terminé le
précédent sur le podium. J’adore Valence, je ne sais pas pourquoi
car parfois c’est très glissant ici mais je m’en accommode très
bien. C’est peut-être lié au fait que venir ici signifie
traditionnellement la fin de la saison et donc le ticket pour le
retour au pays me concernant ! »
« Je suis excité à l’idée des enjeux du weekend, car nous pouvons remporter le titre au championnat des équipes, une semaine après avoir décroché celui chez les constructeurs. J’ai donc hâte de prendre part à ce weekend, on va bien voir ce que ça donne. »
Vous avez fait équipe avec Danilo Petrucci en 2018 chez Pramac. Au même titre que Valentino Rossi, celui-ci tire sa révérence ce weekend. Quel souvenir gardez-vous de Danilo en tant que coéquipier ?
« Ce fut fantastique de partager le garage avec lui, il a été un coéquipier fantastique. Il y a toujours eu une bonne atmosphère dans le garage. Il faut dire que nous avons tous les deux des tempéraments assez similaires, on est assez cools. Je pense que nous apprécions tous Danilo pour ce qu’il a fait, d’où il vient et jusqu’où il est allé. »
« Ce fut fantastique de partager le garage avec Danilo »
« Il a fait un travail fantastique et je pense qu’il est une source d’inspiration dans notre sport. Il n’a pas vraiment le physique d’un pilote MotoGP, et il a dû changer sa façon de vivre pour pouvoir évoluer au plus haut niveau. Il a vraiment tout sacrifié pour pouvoir courir en MotoGP, et cela est une preuve du vrai pilote qu’il est. De la part de tout le monde je pense qu’il faut le remercier pour ce qu’il a fait. »
« Mon meilleur souvenir de Danilo, ce doit être à Portimão l’an dernier. Il y avait des essais juste avant la course, et Sylvain Guintoli était en très de tester une motogp, et il m’a dépassé dans le premier virage et s’est retrouvé coincé derrière Danilo. Il a dû ensuite le passer entre les virages 4 et 5, mais cela n’a pas été du goût de Danilo qui l’a repassé dans le virage suivant comme si on était dans le dernier tour de course [rires] ! J’ai encore cette image dans ma tête, c’était juste fantastique ! »