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Plus dure a été la chute à Valence pour Fabio Quartararo. Et on ne parle pas là de sa chute au neuvième tour du Grand Prix. Il s’agit du fait qu’il ne sera pas Champion du Monde cette année, tout en voyant un pilote arrivé en même temps que lui dans la catégorie, couronné sur une Suzuki. Un ancien équipier de Moto3, lors d’une saison 2017 où Joan Mir avait été aussi titré. S’il n’y avait que ça, cela irait encore. Mais il y a aussi la Yamaha…

Fabio Quartararo a mis en berne ses hautes ambitions lors d’un Grand Prix de Valence qui, à bien y réfléchir, crève l’abcès d’un mal déjà diagnostiqué depuis quelques Grands Prix. Depuis Barcelone, le Français est entré dans une spirale négative, jusqu’à se voir rejoint et maintenant dépassé par son équipier Franco Morbidelli, aujourd’hui triple vainqueur comme lui et second d’un championnat où il a régressé jusqu’à la cinquième place.

Fabio Quartararo commente : « ce fut un week-end difficile. Je ne sais pas quoi dire. Depuis la course au Mans, j’ai perdu tout feeling sur la moto. Nous devons trouver une solution pour recommencer. Nous n’avons été compétitifs cette saison qu’à Jerez et à Barcelone, mais nous avons eu des problèmes sur trop d’autres pistes ».

L’année avait pourtant commencé en fanfare par deux victoires à Jerez. Puis il y a eu Barcelone.  Quartararo a longtemps été considéré comme le successeur légitime de Marc Márquez. Il dit lui-même rétrospectivement : « pendant le confinement, je me suis entraîné plus dur que jamais. Ensuite, je me suis évidemment adapté au rythme plus rapidement que les autres pilotes ».

Mais la roue a fini par tourner : « nous ne nous battons plus pour la victoire, mais uniquement pour les places de dix à douze. C’est frustrant et totalement incompréhensible », regrette le tricolore, pour qui la course aurait pu se terminer après deux virages. Il a freiné tard et a failli percuter Maverick Viñales. « Mais j’avais déjà eu une sensation étrange au départ et au 9e tour c’était fini », a déclaré Quartararo.

« Nous allons rencontrer Yamaha pour une réunion et essayer de trouver des solutions »

« Nous sommes ici à Valence depuis deux semaines et nous ne nous sommes pas améliorés. Aucun changement à la moto n’a fait de différence ». Pendant ce temps, son équipier Morbidelli évoluait sur une autre planète : « ce n’est pas frustrant pour moi. Mais je pense que ça l’est pour Yamaha. Vous vous attendez à ce qu’une nouvelle moto fonctionne mieux ou du moins aussi bien. Le modèle de l’année précédente est beaucoup plus cohérent » claque le pilote Petronas.

Cependant, Quartararo admet également que Morbidelli s’est amélioré. Il précise : « Franco est maintenant plus rapide et a fait un pas en avant. C’est ce que montrent ses victoires et ses podiums. Il le méritait. En revanche, je dois travailler plus fort car malgré mes trois victoires, je ne suis pas content de la saison ».

Quartararo a encore une chance de faire un adieu positif à Petronas SRT, avant de rejoindre le team usine Yamaha. Mais d’abord, il y a encore un besoin de discussion. « Nous allons rencontrer Yamaha pour une réunion et essayer de trouver des solutions », prévient le pilote de 21 ans.

MotoGP Valence-2 J3 : classement

 

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