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En ce jeudi 12 novembre, Johann Zarco a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit Ricardo Tormo en prélude au Grand Prix de la Communauté Valencienne à Valence.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Johann Zarco sans la moindre mise en forme, même si la première partie est traduite de l’anglais (vouvoiement).


Johann Zarco : « Je n’ai pas vérifié les prévisions météo mais il semble qu’elles soient bonnes. Nous avons des choses à essayer et sur lesquelles nous voulons travailler, du moins en ce qui concerne les réglages car nous n’avons pas de nouvelles pièces. Car clairement, maintenant, après le grand pas en avant que nous avons fait entre les deux courses à Aragón, nous voulons avoir la même progression ici. Dimanche dernier, la course a été très bonne mais j’ai fait trop d’erreurs durant les 10 derniers tours car je ne me sentais pas suffisamment à l’aise. Nous voulons donc avoir un meilleur feeling pour rester dans le top 5 jusqu’à la fin de la course. Je suis plutôt optimiste car grâce à la bonne expérience d’Aragon, j’espère et je pense que je pourrai trouver de bonnes solutions. Et même si le travail a été plus difficile que ce à quoi nous nous attendions, nous pouvons tout de même être compétitifs. Je suis donc prêt à travailler et j’ai une grande confiance que j’ai acquise durant la course, car j’ai vu beaucoup de choses. J’espère donc pouvoir partir à un niveau élevé dès demain. »

Pourquoi n’étiez-vous pas à l’aise durant les 10 derniers tours de la dernière course ? Était-ce dû au choix des pneus ?

« Le choix des pneus que j’ai fait était normal. Je n’ai pas choisi les deux pneus tendres et cela était dû à une erreur de l’ordinateur. J’ai utilisé l’avant dur et l’arrière médium, donc grosso modo comme les autres. Donc ce n’est vraiment pas à cause du choix des pneus que j’ai rétrogradé de quelques positions. Mais le feeling avec l’adhérence arrière est devenu pire pour moi et m’a procuré des problèmes en fin de course. Est-ce que j’ai eu trop d’usure du pneu ou pas ? Je n’en ai pas eu beaucoup plus que les autres mais au niveau des sensations c’était comme si j’en avais eu plus. Donc nous voulons mieux contrôler ses sensations. »

Es-tu un peu inquiet de voir les Ducati pas très en forme en cette fin de saison ?

« Ah, je ne suis pas inquiet ! Je ne suis pas inquiet parce que j’ai une totale confiance dans la marge d’évolution et dans les solutions qu’il peut y avoir pour redevenir une des meilleures motos. C’est sans doute l’adaptation à cette nouvelle carcasse, qui a duré toute l’année, qui n’a jamais été très bonne et c’est peut-être ça qui a retardé la performance. Je dirais que le petit retrait peut être dû aux pneus mais je ne suis clairement pas inquiet parce que je trouve que, même avec ces défauts là, la moto garde un méga-potentiel. Après, il faut rendre ce potentiel atteignable plus facilement, et là, ce sera une moto pour jouer le podium tout le temps. »

Les saisons passées, on a beaucoup parlé de la société Megaride qui travaillait avec Ducati pour déterminer le meilleur choix de pneus. Est-ce que tu reçois des préconisations de ce côté-là où détermines-tu le choix des pneus sur le terrain ?

« À la fin, c’est vraiment le pilote qui fait le choix avec son équipe, mais le choix n’est franchement pas compliqué parce que on commence à bien connaître les pneus, même si, pour Ducati, on n’arrive pas encore à être ultra performant dessus. On les détermine suivant les températures, et par exemple on n’avait pas utilisé le Hard avant du week-end, alors qu’on savait que c’était celui-là qu’il fallait mettre en course, et ça c’est très bien passé. Le fait que Michelin trouve aussi une vraie constance au niveau des pneus, ça rend le job plus facile. »

Si on résume, l’objectif est d’arriver dans le top 5…

« Oui. Tout partira de la qualification car être dans les deux premières lignes aide vraiment dans les débuts de course. J’ai une capacité à rouler vite dès les premiers tours, donc, ça, il faut le garder, et ensuite rouler vite avec un peu plus d’aisance permettra de rester dans les cinq et non pas de rétrograder 9e. Dans l’idéal, ce serait ça. »

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