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A Valence, tous les malheurs du monde ou presque sont tombés sur la tête de Maverick Viñales. Il a d‘abord appris que son employeur Yamaha s’était trompé sur la gestion d’un problème moteur, une mécanique qu’il n’a plus en réserve, ce qui l’obligera à partir de la voie des stands dimanche, pour la course. Au moins garde-t-il ses points au championnat malgré l’erreur du constructeur d’Iwata. Mais voilà qu’un cas de COVID-19 s’est déclaré dans son box…

Maverick Viñales en a pris son parti : cette saison ne sera pas sienne. L’adversité sur la piste et dans les coulisses s’est avérée trop forte. Même si, pour donner le change, il ne se résigne pas totalement au jet de l’éponge dans la course au titre, il sait qu’il est en mauvaise posture : « vous pouvez imaginer notre état d’esprit » commence-t-il découragé à l’issue des essais libres vendredi, essayant de le prendre les événements avec philosophie. « Chaque année, nous perdons l’opportunité de remporter le titre à cause d’erreurs. Donc, bien sûr, mon sentiment est très négatif ».

Cependant… « Mais j’ai une situation parfaite, une vie parfaite, je ne veux plus être en colère, je veux être heureux. Si je ne gagne pas le championnat cette année, j’aurai une chance l’année prochaine ou la suivante. J’ai encore deux saisons de contrat avec Yamaha et nous pouvons faire quelque chose de grand ».

Viñales aura un nouveau moteur pour ce rendez-vous, et comme il n’en avait déjà plus en stock, il s’élancera de la voie des stands pour la course dominicale. « D’Aragon, je suis arrivé au bout de mes moteurs. Nous les gérons au mieux et, dans le deuxième Grand Prix, il ne me restait qu’un seul avec de nombreux kilomètres, donc je n’ai pu faire que quelques tours ».

Un cas COVID-19 dans son box !

Rester avec un seul moteur disponible pour les trois derniers week-ends de course n’était pas possible, d’où la nécessité d’en utiliser un nouveau, même au prix d’une pénalité. Le week-end de Maverick est déjà lourdement compromis. Ajoutez à cela que la première journée d’essais libres ne lui a pas donné d’indications particulièrement positives, avec une simple onzième place à la clé.

« Hier, nous discutions encore de l’opportunité de prendre le risque d’utiliser le moteur numéro cinq, de limiter les tours en essais libres et d’espérer que la moto ne s’arrêterait pas en course », poursuit-il. « Mais c’était trop dangereux pour moi. Nous n’avons pas une bonne configuration, la moto ne fonctionne pas, et j’aurais dû aussi affronter la course avec un vieux moteur et ça n’avait pas de sens. Nous avons dû en monter un nouveau. Il est vrai que je vais devoir partir de la voie des stands et je ne pourrai rien y faire. Les chances de titre sont désormais beaucoup plus difficiles, mais tout peut arriver ».

Cela étant dit, le Top Gun a aussi un autre souci… Comme si tout cela ne suffisait pas, la nouvelle de la positivité au coronavirus de l’un de ses techniciens est également arrivée, ce qui l’a contraint à subir un autre prélèvement. « Je l’ai fait ce matin, alors on verra », explique-t-il. « En attendant, j’essaie de prendre les plus grandes précautions, d’abord parce que j’ai des personnes importantes à la maison, et ensuite de ne pas passer Covid à mon équipe ou à d’autres pilotes. Que peut-il se passer d’autre en un week-end ? Je ne sais pas » termine l’Espagnol fataliste. On rappellera que Valentino Rossi arrive juste d’un test négatif après une période d’isolement pour avoir été infecté au coronavirus. Il ne faudra peut-être pas renvoyer trop tôt Gerloff à la maison…

MotoGP Valence-1 J1 : classement

 

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