En ce vendredi 6 novembre, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit Ricardo Tormo au terme de la première journée du Grand Prix d’Europe.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si la première partie est traduite de l’anglais (vouvoiement).
Fabio Quartararo : « Aujourd’hui, ça a été une journée très difficile ce matin car le feeling était très mauvais. Je pense qu’il a vraiment été très difficile d’avoir un feeling ce matin, et en fait, je n’avais pas de feeling ! Mais à la fin, c’est important pour moi de figurer dans le top 10 car il devrait pleuvoir demain. Donc pas un très bon feeling aujourd’hui, mais le plus important est d’être dans le top 10. »
Qu’en est-il du kilométrage de vos moteurs Yamaha et êtes-vous inquiet ?
« Je ne connais pas vraiment le kilométrage de mes moteurs mais je croise les doigts et je touche du bois pour ne pas casser de moteur cette année. Je pense que le kilométrage n’est pas au mieux, comme pour tout le monde, mais au final il est important pour nous de rester concentrés sur notre travail et de ne pas se focaliser sur le kilométrage. Mais je pense que je ne suis pas si mal. »
Votre feeling sur le mouillé était-il meilleur qu’au Mans ?
« Je peux facilement répondre à cette question : Le feeling était très mauvais ! Je n’ai eu aucune bonne sensation. Nous avions une idée à essayer en FP2 s’il avait plu mais finalement les conditions était mixtes, donc nous n’avons pas pu l’essayer. Il semble qu’on n’aura une chance de le faire demain. »
Que pensez-vous de la sanction infligée à Yamaha ?
« Je ne me suis pas vraiment posé la question car cela concerne principalement Yamaha, mais je pense que nous devons être d’accord avec la décision de la FIM. Mais je n’ai pas vraiment d’opinion là-dessus. Je pense que pour le moment, il faut que je me concentre sur mon travail, c’est-à-dire le pilotage, mais comme je l’ai dit, nous devons être d’accord avec la décision de la FIM quelles que soient les circonstances. C’est tout. Ils ont annoncé la pénalité et nous devons aller de l’avant. »
Êtes-vous un peu déçu ou en colère contre Yamaha ? Que ressentez-vous ?
« Non, je suis heureux, car Franco a gagné deux courses, moi trois, et Maverick une ! Je ne connais pas la situation de Yamaha mais je peux dire que je suis heureux avec la moto. Je fais de mon mieux et ils font de leur mieux. Nous avons beaucoup peiné cette année mais je ne suis pas déçu car ils m’ont apporté ma première victoire en MotoGP, et même trois cette année. Donc cette année, dès cet instant, est déjà une année fantastique, et quoi qu’il se passe lors des trois dernières courses, je suis très fier et très heureux de la décision que nous avons prise. »
Imaginons que les gens disent, si un pilote Yamaha remporte le titre, que celui-ci a une ombre au tableau, que leur dites-vous ?
« Je m’en moque (rires) ! C’est la seule chose que je peux dire. »
Au sujet de la pénalité, avez-vous été inquiet que cela puisse vous affecter directement ?
« Donc, bien sûr, à chaque fois que l’on parle de l’équipe, de la moto, de Yamaha ou même de moi, je suis toujours un peu inquiet. Je pense que c’est le cas pour tout le monde, et dans ce genre de situation, tout le monde aurait été inquiet. »
Quel a été votre principal problème en FP1 ?
« Ce matin, c’était très dur car je ne pouvais pas faire le moindre tour, ni avoir le moindre feeling sur la moto. Il semble que l’on ait trouvé quelque chose mais c’est très étrange et je suis un peu, pas déçu mais frustré, que nous n’ayons toujours pas de base de réglages sur le mouillé alors que nous sommes à Valencia. Nous devons avoir cela sous contrôle et être plus régulier sur le mouillé. »
En 2018, vous avez gagné une course mais vous avez été disqualifié à cause d’une pression trop basse. Avez-vous eu cela à l’esprit et avez-vous craint la même sanction ces derniers jours ?
« J’ai appris la nouvelle vraiment très tard, donc je n’ai pas pu m’inquiéter très longtemps. Cela se compte seulement en heures, depuis jeudi matin. Je n’étais au courant de rien avant. Concernant la victoire de 2018, je pense il s’agissait seulement d’une question de mauvaise gestion avec l’équipe. Ils n’avaient pas bien fait des choses, mais cette victoire est la mienne. Pour moi, ce n’est pas dans les tablettes mais c’est ma victoire (rires) ! »
Classement FP2 du Grand Prix d’Europe MotoGP à Valence :
Crédit classement : MotoGP.com