Les spéculations vont bon train durant cette trêve estivale au sujet de l’avenir de Maverick Viñales. Son caractère, son émotivité et son environnement particulier font de lui un précipité instable. Cependant, il est sincèrement considéré comme un des cinq meilleurs pilotes du moment. Il a remporté neuf victoires en MotoGP, ce qui est plus que tous les pilotes œuvrant actuellement sous la bannière de Borgo Panigale. La marque italienne a déjà tenté de recruter l’Espagnol par le passé. Une nouvelle occasion se présente. Et chaque détail compte…
Viñales commence à être comme le furet de la chanson : on le voit passer partout. Chez Aprilia d’abord puis, lorsque cette option est devenue trop partagée, on l’a vu apparaître chez Suzuki, qui serait d’ailleurs toujours son premier choix. Ce qui amènerait à des discussions bilatérales avec Yamaha sur un échange avec Rins ou Mir. Mais il y a aussi le cas Ducati.
Pourtant, de places sur une Desmosedici, il n’y en a point pour 2022. Les officiels sont confirmés, Pramac est verrouillé, chez Gresini, tout est fait. Mais chez Rossi et sa VR46, on a que Marini de confirmé… Et il se dit que pour avoir l’argent des Saoudiens qui ne s’entendent pas, il faudrait une vedette. Le Doctor, sollicité, passerait son tour. Alors pourquoi pas Viñales ?
Viñales : un van pour mettre une Desmosedici dedans ?
Ce serait une sacrée sensation, car il faut payer l’Espagnol qui accepterait par ailleurs de ne pas être un pilote dans un team usine. Manuel Pecino, sur ce point, parle d’un échange entre Bagnaia et Viñales chez les rouges. La tendance affichée par les discours du staff Ducati Corse est loin d’un scénario plaçant l’Italien sous l’auvent VR46 en MotoGP.
Alors ? L’option Ducati paraît la plus compliquée mais aussi la plus surveillée. A tel point que quand l’Espagnol va chercher un fourgon Volkswagen, dont Ducati est une marque du groupe automobile du même nom, et qu’il le fait savoir sur son réseau social, la toile s’enflamme. A tort ou à raison ? la suite au prochain numéro…
