Lorsque l’année 2024 commencera, et c’est pour déjà demain dans l’espace-temps du MotoGP, il n’y aura pas que le marché des transferts des pilotes qui s’agitera. Il y aura aussi celui des écuries satellites, et notamment celles actuellement sous pavillon Ducati dont le contrat arrive en fin de bail. C’est notamment le cas de la VR46, courtisée depuis déjà un an par Yamaha qui rêve de marier le statut d’ambassadeur de la marque Valentino Rossi avec sa fonction de patron d’écurie. Uccio Salucci, son bras droit comme son complice de toujours est au carrefour des contacts qui ne sont pas encre des négociations, et qui ne concernent pas seulement Ducati et Yamaha … Il fait un point de situation dans cette trêve des confiseurs.
Uccio Salucci et la VR46 répondra-t-il à cet appel de Maio Meregalli de chez Yamaha ? « Nous voulons une équipe satellite en 2025, c’est l’un de nos objectifs, et sa gestion sera différente de ce que nous avions dans le passé lorsque nous fournissions simplement des motos. L’idée que nous avons maintenant est d’avoir une synergie directe avec l’équipe satellite pour travailler ensemble. Bien sûr, la première équipe que nous choisirions serait celle de Valentino : il est ambassadeur de Yamaha, et notre relation est bien connue ».
Voilà qui est clair. Mais pour Uccio Salucci, il y a encore loin de la coupe aux lèvres, et d’abord parce qu’il a dans son box la machine gagnante avec ceci en assurance … « Le plus important est que nous avons une option de 2 ans en notre faveur, donc si, de manière absurde, nous nous décidions demain, nous serions également en 2025 et en 2026 avec Ducati ». Il ajoute : « j’ai parlé à tout le monde, je n’ai pas honte de le dire, avec Ducati, avec KTM, avec Yamaha, maintenant c’est un peu tôt pour comprendre ce qu’on va faire, même si je suis d’avis de ne pas prendre cette décision trop tard ».
Uccio Salucci : « en MotoGP on ne sait jamais ce qui va se passer et pour le moment je négocie avec tout le monde »
L’Italien fixe alors un semblant d’échéance : « c’est une discussion importante qui affecte l’année elle-même et j’aimerais comprendre ce que nous voulons faire après les premières courses, afin de donner une réponse ». Et quelle serait sa priorité ? Sur GPOne, il mentionne : « peut-être que chez Yamaha et KTM nous ferions davantage partie du projet que nous ne le sommes actuellement chez Ducati, mais je m’entends très bien avec Gigi Dall’Igna et Claudio Domenicali ».
Il conclut : « de l’extérieur, nous et Gresini sommes deuxièmes derrière Pramac, mais tout ce que j’ai demandé m’a été donné, je connais mes limites mais parfois j’en ai eu encore plus. Ces derniers jours, j’ai parlé avec Dall’Igna, nous voulons continuer à nous améliorer ensemble, mais je ne veux pas dire de fausses choses, en MotoGP on ne sait jamais ce qui va se passer et pour le moment je négocie avec tout le monde ».