Uccio Salucci est l’homme de terrain comme de confiance de Valentino Rossi dans la gestion de l’équipe comme de l‘académie VR46. Un ensemble qui pet à présent se concentrer entièrement à la compétition 2023, puisque l’effet majeur de garder Marco Bezzecchi dans ses rangs en 2024 a été atteint. Il se pose bien encore la question de savoir si l’aventure Ducati va se poursuivre, puisque Yamaha cherche désespérément un team satellite, et ne pense qu’à renouer avec son légendaire « Doctor », mais l’Italien signale que cette perspective n’est espérée que du côté de Lin Jarvis …
Bien sûr, aucune porte n’est fermée, ce qui ne se fait jamais en MotoGP, mais quand même, avec cette sortie, en l‘état actuel des forces en présence sur la grille de départ, Uccio Salucci, confirme en toute logique qu’il ne rebattra pas ses cartes tant que tous les atouts seront dans son jeu. Et ces pièces maitresses sont évidemment les Ducati qu’il a dans son box VR46.
Et puis il y a même un peu plus si on l’écoute, avec cette mention sur la fameuse « italianité » chère au patron de Ducati qui sert aussi de critique cachée à la méthode de travail connue des Japonais, autrefois louée et aujourd’hui source de tous leurs malheurs …
Uccio Salucci : « nous évaluerons tous les constructeurs mais pour le moment j’aimerais continuer avec Ducati »
On lit ainsi sur GPOne : « Valentino Rossi a eu des rencontres en Autriche avec Dall’Igna, et il est absorbé par le projet. Nous évaluerons tous les constructeurs si nous quittons Ducati, mais pour le moment j’aimerais continuer avec eux ».
Et il dit pourquoi : « parce que leurs motos font peur et parce que je m’entends bien avec eux, avec tout le monde. Ils nous ont vraiment bien accueillis ». Puis il ajoute : « je suis peut-être nationaliste, mais j’ai travaillé de nombreuses années avec le Japon et les Japonais et ce n’est pas exactement la même chose. Ce n’est pas mal de travailler avec des Italiens en tant qu’Italien ».
Il laisse quand même la porte entrebâillée : « si Yamaha fabrique une moto qui fonctionne très bien en fin d’année, cela ne veut pas dire que nous ne l’évaluerons pas. Comme je l’ai dit à Gigi quand nous en avons parlé. C’est à mon avis le seul véritable avantage de l’équipe privée, que l’on puisse rechercher la moto qui va le plus vite » conclut-il.
