L’Australien Troy Bayliss est un triple Champion du Monde de WSBK à la retraite dont l’un des plus hauts faits d’armes remonte à 2006 sur le tracé de Valence. Nous étions alors à la clôture de la saison en MotoGP et, en un meeting comme invité, le alors fraichement titré en WSBK s’est payé le luxe de dominer tout le plateau de la catégorie pour rafler une retentissante victoire. Aujourd’hui retraité, et toujours affectueusement attaché à la marque Ducati, il donne son avis sur le MotoGP d’aujourd’hui, sur la base de qu’il a vu au Qatar…
Troy Bayliss est un pilote qui a laissé de bons souvenirs et notamment à la marque Ducati. Le cœur de l’Australien continue à battre pour l’usine de Borgo Panigale. Donnant son avis à Motosprint sur les deux Grands Prix qui ont ouvert la saison au Qatar, il ne manque pas de parler du blason italien qu’il a si brillamment servi : « ils n’ont pas gagné mais ils ont fait du bon travail à Borgo Panigale », a déclaré Troy, expliquant qu’il ne voyait pas beaucoup de différence entre l’équipe d’usine et l’équipe Pramac. « Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’écart entre les deux équipes, la seule différence réside dans l’argent en jeu… Bien sûr, les équipes d’usine veulent gagner, tout le monde veut gagner, mais il y avait quand même une Desmosedici devant, donc ce n’est pas si grave » dit-il.
Troy Bayliss : « les courses vraiment bonnes et serrées »
Sans doute que ça ne l’est pas à ce stade de la saison, mais si cela devait perdurer, peut-être qu’une réflexion se fera jour chez Ducati… Surtout que le niveau en MotoGP s’est vraiment resserré. On rappellera que le Grand Prix de Doha a été enregistré comme le plus disputé de l’histoire avec moins de neuf secondes séparant les 15 premiers à l’arrivée.
Une conjoncture qui fait ainsi réagir Troy Bayliss : « le MotoGP devient de plus en plus compétitif, les pilotes sont de plus en plus proches les uns des autres. Cela commence à ressembler davantage à une course de Moto2 ou Moto3 ». Il précise : « je pense que cela vient d’un mélange de règlements, de pilotes plus compétitifs et d’une égalité entre les motos. C’est une combinaison qui rend les courses vraiment bonnes et serrées » se réjouit Troy.
C’est dans ce contexte que Marc Marquez fera son retour. Pour être au-dessus de la mêlée ou s’y battre comme un chiffonnier ? Ce sera à suivre dès ce week-end à Portimao…
