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Inutile de faire les présentations : Yamaha est sans doute l’un des constructeurs les plus populaires sur le globe ainsi que dans l’hexagone. Au delà de la renommée mondiale, la marque aux diapasons est également présente en Grands Prix depuis des décennies sans discontinuer. Aujourd’hui, elle est une figure de proue du championnat du monde, présente en MotoGP seulement. Son héritage important est aussi dû à des pilotes non moins légendaires, et c’est d’eux qu’il sera question dans cette saga. Ensemble, revenons sur les 10 plus grands pilotes de la firme mythique.

Cet épisode fait suite à la première partie, qui précisait les critères de sélection ainsi que les mentions honorables.

N°10 : Luca Cadalora

Pilote incontournable des années 1990, Luca Cadalora est dans toutes les mémoires. Sa carrière débuta timidement, mais sa vitesse folle le fit rapidement connaître. En 1986, pour sa troisième saison seulement, il remporta le titre en 125cc sur Garelli. Le prodige choisit Yamaha pour la suite de sa carrière, son passage en quart-de-litre étant orchestré pour la saison suivante.

Malgré des victoires, l’association ne fut pas si dévastatrice que prévu. Giacomo Agostini lui offre une wildcard 500cc en 1989 et son rêve se réalise. Luca choisit Honda et Erv Kanemoto pour la 250cc, et raflera même deux titres coup sur coup. Une occasion manquée pour Yamaha.

Le grand Kenny Roberts lui tend la main en 1993. On ne refuse pas une offre du « King ». L’équipe formée avec Wayne Rainey  devait tout casser. Ce n’était que le début d’une grande désillusion. Rainey, victime d’une grave blessure, est contraint d’arrêter sa carrière et Cadalora se retrouve seul à bord.

Pendant des années, il tentera tant bien que mal de redresser la barre. Une place de vice-champion du monde 1994 et six victoires plus tard, un bilan en demi-teinte se dresse pour l’Italien. Même s’il fut essentiel à Yamaha, l’histoire de Cadalora est aussi celle d’un rendez-vous manqué, qui mérite un top 10.

N°9 : Johnny Cecotto

Cecotto, ou l’étoile filante. Photo : Panini.

Résumer la vie du prodige vénézuélien, en quelques lignes, est un exercice difficile. L’homme à la gueule d’ange est l’un des plus grands talents ayant foulé les circuits du « Continental Circus », tout simplement. D’une aisance déconcertante, il fit chavirer les fans au milieu des années 1970. Sa carrière moto ne dura que cinq années, ponctuées par les blessures multiples. Mais quelles années.

À seulement 19 ans, il remporte les deux premières courses auxquelles il participe. Durant toute son épopée sur deux roues, il n’aura connu que des Yamaha engagées par Venemotos, l’importateur de la firme au Vénezuéla.

Pour sa fantastique année rookie, il bat en face à face Giacomo Agostini pour le titre 350cc, alors que ce dernier le trustait depuis des années. Malgré des victoires et des pole en 500, il n’arriva jamais à soulever le Graal, la faute à une trop importante irrégularité. Souvent oublié, Cecotto est une étoile qui brilla l’espace de quelques instants, avant de repartir sur quatre roues.

Yamaha fut de la partie durant ces cinq années merveilleuses et une place dans le top 10 est loin d’être volée pour le touche à tout sud-américain.

La suite très prochainement ! L’épisode 3 dévoilera les places 8 et 7 de ce classement.

 

Photo de couverture : Stu Newby 

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