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Ce confinement imposé par la crise mondiale du coronavirus fait décidément bien gamberger dans les têtes des pilotes élevés au grand air et avides de grands espaces. Leur quotidien devenu routinier, ils se plongent dans les souvenirs pour se rappeler qui ils sont mais aussi ce qu’ils ont perdu. Toni Elias qui poursuit sa carrière au-delà de l’Atlantique ne fait pas exception et cette pause imposée par la terrible pandémie a ravivé une douleur avec laquelle il devra vivre jusqu’au bout : celle de la rancœur d’un Valentino Rossi qui n’oubliera jamais le Grand Prix du Portugal 2006…

Toni Elias a un regret. Il n’est pas d’avoir qu’en partie réussi sa carrière en Grand Prix. Il est de s’être attiré les foudres pour l’éternité de Valentino Rossi. Pourtant, l’événement qui a amené ce courroux est un sommet de son parcours. Il s’agit du Grand Prix du Portugal 2006, qu’il a remporté avec sa Honda privée Gresini pour deux millièmes face à Valentino Rossi. Ce dernier perdait de fait cinq points, qui lui coûteront cher dans la finale de Valence, marquée par une chute du Doctor et le sacre de Nicky Hayden

Cela fait 14 ans, mais pour le Doctor, c’est apparemment toujours le présent… « Il porte toujours cette course dans son cœur, il ne m’a pas pardonné. Je lui dis que c’est fini, qu’il est temps d’être amis… Mais c’est impossible, il est tellement compétitif, il a ça cloué dans le cœur et il ne me pardonnera jamais. C’est le contraire pour moi, je l’ai battu un jour, mais pour moi c’est le meilleur pilote de tous. Bien que maintenant le plus fort soit Marc Márquez, et il le dépassera, je pense. »

Une dernière remarque qui ne poussera pas Vale à l’indulgence. Cela étant dit, s’il en veut à Elias pour cette course, imaginez ce qu’il ressent pour Marc Márquez depuis 2015

 

 

 

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