Tito Rabat est la première victime des chutes qui parsèmeront sans aucun doute cette saison 2017 du MotoGP. Une performance dont l’Espagnol se serait bien passé à la veille d’une campagne où il est attendu au tournant par Honda, après une année 2016 qui était certes celle de ses débuts dans la catégorie. Mais avec tout le même le statut d’un Champion du Monde de Moto2. Hélas pour Tito, il y eu cet accident en Malaisie.
Une chute dont on rappellera la lourde facture : une fracture du radius distal au niveau de la main droite, laquelle a été fixée à l’aide de vis, une fracture au poignet gauche, une fêlure des auriculaires droit et gauche ainsi qu’une fracture de la phalange distale au pied droit. On n’oublie pas une plaie profonde du genou gauche, qui a nécessité deux heures d’opération. S’il a échappé à une rupture du tendon quadricipital, des examens ont toutefois montré qu’il était bel et bien touché. Et concernant cette plaie, il faudra du temps à Tito pour s’en remettre.
Son absence à Phillip Island pour les prochains tests est bien sûr acquise, mais l’Espagnol ne veut pas se morfondre et veut montrer que sa convalescence est menée au pas de charge. Il devait ainsi après Sepang faire le Rallye de Monte Carlo version Historique avec son patron Michaël Bartholemy à bord d’une modeste Skoda. Il a logiquement laissé sa place mais il a tenu à être là pour les mondanités. Avec un coach Julian Simon qui le suit désormais partout.