Les pilotes de Grand Prix n’ont de cette d’épater par le niveau de fore physique, leur résistance à la douleur, et leur faculté de récupération. Une blessure à moto qui vaudrait des mois de convalescence pour le commun des mortels se transforme en à peine quelques semaines pour ces authentiques athlètes. Dernier exemple en date : Tito Rabat. Sur motogp.com, il fait le point sur son état de forme et ses espoirs de retour qui vont contrarier les plans de Christophe Ponsson…
Esteve Rabat est passé par une belle porte lors d’une fin de séance d’essais libres chaotique qui n’était que le prélude d’un dimanche après midi de chien à Silverstone. Percuté parla moto de Morbidelli dans un piège à pilotes dans un secteur d’un tracé mal refait et jouet des éléments, le pilote Avintia a été durement touché à une jambe.
Opéré, il se remet déjà et donne ainsi de ses nouvelles : « je me sens beaucoup mieux. Je dors sans soucis et j’arrive presque à plier mon genou à 100%. Je commence doucement à basculer le poids de mon corps sur la jambe. Ça se fait petit à petit, mais la phase la plus compliquée est désormais derrière nous. Je peux enfin travailler sur la flexibilité, faire plus d’exercices. En tout cas, j’ai vraiment hâte de retrouver le guidon de ma moto ».
Si hâte que l’on aurait presque pu le voir en Aragon, le week-end prochain ! : « je ne serai pas à Aragón. Je crois que j’aurais pu y aller dans les délais impartis, mais pas à 100%. J’aimerais beaucoup participer au GP de Thaïlande, je pense sincèrement que je serai rétabli d’ici-là. Mais ce sont les docteurs qui ont le dernier mot ».
La Thaïlande ? Déjà ? Voilà qui va attirer l’attention d’un Christophe Ponsson dont la mission pour Avintia a été fixée pour Misano, Aragon, Buriram et Motegi…