Il ne reste plus que quatre Grands Prix et donc huit courses à Marc Marquez avant de quitter un box Repsol Honda qui a été le sien depuis onze saisons. Effectivement, les choses changent, comme il aime aussi à le signaler lorsqu’on lui rappelle son palmarès à Buriram. Une victoire en 2018, puis un duel remporté avec à Fabio Quartararo en 2019 lui donnant le titre, un Français qui partage certainement le même avis que l’Espagnol sur le fait qui rien n’est décidément figé en MotoGP …
Les grands écarts peuvent d’ailleurs légion dans tous les domaines, à commencer par la météo. Car Marc Marquez le remarque en arrivant de la fraiche et humide piste de Phillip Island, « l’Australie est suivie par la Thaïlande et je ne pense pas qu’il y ait une plus grande différence de température dans le calendrier ».
Cette considération faite, il n’insiste pas trop sur ce qui l’attend de ce dix-septième rendez-vous de la saison MotoGP. L’an passé, il avait terminé cinquième sur une piste mouillée à près de trois secondes du vainqueur Miguel Oliveira sur KTM : « l’Australie a été un week-end compliqué pour nous, pour plusieurs raisons », a déclaré l’Espagnol de 30 ans, revenant sur sa 15e place à Phillip Island signée samedi dernier.
Marc Marquez : « Buriram était une bonne piste pour nous dans le passé »
Il ajoute : « maintenant, l’accent est mis sur la course qui nous attend. Buriram était une bonne piste pour nous dans le passé, où j’ai décroché le titre en 2019. L’année dernière, nous avons terminé cinquième ».
Avant la quatrième étape de sa tournée d’adieu Repsol-Honda, l’octuple champion du monde conclut : « les choses changent toujours en MotoGP et rien n’est sûr. Comme toujours, nous verrons ce qui est possible, puis travaillerons à partir de là ».