Les larmes de joie de Jack Miller après sa démonstration magistrale lors du dernier Grand Prix du Japon ont séché, mais l’ivresse de cette victoire nette et sans bavure, au terme d’une domination qui semble l’avoir métamorphosé, est toujours d’actualité. L’Australien arrive donc à Buriram et pour le Grand Prix de Thaïlande avec l’intention de faire au moins aussi bien. S’il reste sur le même rythme, ce sera un problème de plus pour son équipier Pecco Bagnaia qui doit jouer la victoire pour faire de même avec le titre…
Jack Miller arrive en Thaïlande après la splendide victoire à Motegi, où il a littéralement dominé. Le pilote australien Ducati, qui pilotera la KTM Factory à partir de l’année prochaine, est en état de grâce et veut continuer à étonner. Le sentiment avec le Desmosedici a radicalement changé après les tests de Barcelone et de Misano il y a quelques semaines.
Voici ce que « Jackass » a dit avant de se lancer dans cette dix-septième manche de la saison : « après la victoire au Grand Prix du Japon, j’arrive très motivé ici en Thaïlande » dit-il avant d’ajouter : « comme je l’ai dit plus tôt, après les tests de Barcelone et de Misano il y a quelques semaines, nous avons identifié une configuration de la moto que j’aime beaucoup et les sensations que j’ai avec ma Desmosedici GP sont fantastiques ».
Jack Miller : « j’espère pouvoir faire la même chose à Buriram qu’au Motegi »
« Dimanche dernier, j’ai fait la meilleure course de ma carrière et je pense que je n’ai jamais aussi bien roulé. J’espère pouvoir faire la même chose ici à Buriram » prévient l’Australien. « Bien sûr, la météo jouera un rôle clé, mais je suis généralement fort sur le mouillé, donc je me sens prêt à affronter la course dans toutes les conditions ».
Il termine en rappelant qu’il vit ces derniers moments MotoGP en tant que pilote Ducati avant de rejoindre le navire KTM où il y retrouvera un solide Brad Binder dans le box : « remporter des victoires avec l’équipe d’usine Ducati a été pour moi une réussite exceptionnelle. Mais je ne vais pas non plus rester assis ici et prétendre que tout était rose. J’en avais marre des contrats d’un an. Devoir se justifier chaque année au Qatar pourquoi vous méritez ce guidon et être constamment interrogé par les médias et tous les autres, c’est épuisant ». Enea Bastianini, qui le remplacera sur la moto rouge, a eu quant à lui un bail de deux ans.
