MotoGP Thaïlande J3, Maio Meregalli (Yamaha) : « nous n’avons pas parlé avec Fabio Quartararo après la course »

Fabio Quartararo a quitté la Thaïlande sans parler à la presse ni à son staff Yamaha représenté par Maio Meregalli, déçu et agacé par ce Grand Prix à Buriram qui a quasiment remis les compteurs à zéro dans une course au titre où il ne reste plus que trois courses à vivre. Seulement 17è après avoir vécu l’enfer du peloton sur une piste mouillée de Buriram, il n’a ainsi récolté aucun point de cette 17è étape au calendrier. Pendant ce temps, son compatriote Johann Zarco, mais surtout pilote Ducati, sécurisait la troisième place de son collègue de marque Pecco Bagnaia. Cependant, il faut maintenant comprendre pourquoi le Champion du Monde a été impuissant au guidon de sa M1 pendant 25 tours. Son équipier Franco Morbidelli a donné une piste corroborée par Cal Crutchlow. Voilà ce qu’en dit le team manager Maio Meregalli…

« Evidemment ce n’est pas la situation que nous aimerions » … C’est ainsi que le team manager du team officiel Yamaha Maio Meregalli a résumé ce Grand Prix de Thaïlande pour ses troupes et surtout son leader Fabio Quartararo, avec qui il attend de parler pour comprendre la raison de son manque de compétitivité à Buriram…

Maio Meregalli : « c’est difficile pour nous de juger de quoi que ce soit sans lui parler »

« Nous n’avons pas parlé avec Fabio après la course parce qu’il était tellement déçu et frustré » reconnait l’Italien. « Alors il est allé directement dans son espace pour s’y détendre. C’est aussi difficile pour nous de juger de quoi que ce soit sans lui parler. Il faut parler, vérifier la télémétrie et vérifier si cela correspond à ce qu’il nous dit ».

« C’est très difficile à comprendre. Il est évident que, pour tout le monde, la course a été un pari, car toutes les séances ont été sur le sec et nous avons couru sur une piste mouillée. Nous avons fait la même chose qu’en Indonésie, et là-bas, la moto avait bien fonctionné. Mais ici, c’était le contraire. La raison n’est pas claire, nous devons lui parler » ajoute encore le team manager sur Todocircuito.

Cependant, Maio Meregalli assure qu’il n’y a pas de crise chez Yamaha, depuis ce Grand Prix de Thaïlande décevant : « ce qui est bien avec Fabio, c’est que quand il est en colère, 20 secondes plus tard, il revient à la normale et il est déjà concentré sur la prochaine course. Il reste trois courses et Phillip Island est peut-être notre favori. Je pense que nous pouvons faire mieux là-bas qu’à Sepang et qu’à Valence. Le championnat repart de zéro maintenant, il ne nous reste plus qu’une chose à faire et c’est d’attaquer », conclut Meregalli qui attend donc la version du Français pour valider, ou non, la théorie d’une montée en pression excessive du pneu avant, entrainant sa surchauffe. Ce qui est arrivé sur les M1 de Morbidelli et de Crutchlow.

MotoGP Thaïlande : Course

Crédit classement motogp.com