Ce dimanche 2 octobre 2022, Miguel Oliveira a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Buriram au terme du Grand Prix de Thaïlande.
Le pilote KTM a su maîtriser tous les pièges d’une piste mouillée et la résistance de Jack Miller pour s’imposer pour la deuxième fois de la saison, après sa victoire à Mandalika.
Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.
Dancing with the rain man all the way to the top step. 🕺☔️
🎥 x @MotoGP pic.twitter.com/7XCPmBGaCc
— Red Bull KTM Factory Racing (@KTM_Racing) October 3, 2022
Miguel Oliveira : « C’était définitivement une course difficile d’un point de vue mental. Chaque course sur le mouillé est difficile parce qu’une erreur vous coûte au minimum assez cher et vous pouvez chuter. Donc, j’étais définitivement à l’aise mais pas trop à l’aise en même temps. Je pense que Jack a également mis beaucoup de pression et s’est éloigné en début de course, et m’a fait toujours être en mode attaque jusqu’au dernier tour. Je pense que c’était bien parce que je ne pouvais jamais être détendu. Donc, c’était vraiment bien. Le début de la course a été difficile pour nous tous parce que nous ne pouvions pas voir grand-chose dans les lignes droites et il y avait un peu d’aquaplaning. Mais c’était bien, et je ne peux pas me plaindre de gagner à nouveau sur le mouillé. »
Jack Miller vous a donné du fil à retordre mais vous
étiez plus rapides dans les secteurs 3 et 4…
« Je
pense que Jack était bien meilleur que moi sur les freins, en
particulier aux virages un et trois. Il était définitivement un peu
plus rapide que moi, mais je pouvais le rattraper à partir du
virage sept, mais pas mal le rattraper, et j’ai été assez surpris
de ça. Donc je pense qu’en pilotage pur, j’étais un peu mieux et je
pouvais être suffisamment proche de lui pour pouvoir penser à le
dépasser. Quand j’ai essayé la première fois, cela n’a pas
fonctionné et je suis simplement resté derrière lui pour essayer de
faire un écart sur Pecco qui allait également très vite. Puis,
quand l’occasion s’est présentée, je me suis rapproché et j’ai fait
un block pass, donc c’était bien. »
Vous avez également gagné à Mandalika sur le mouillé.
Pourquoi la KTM est-elle si forte dans ces conditions
?
« Je ne sais pas d’où ça vient. En début d’année dernière, nous
avons également trouvé assez facilement des réglages qui
correspondent à mon style et tirent le meilleur de la moto. Je
pense que c’est la seule explication. J’ai seulement un petit
avantage quand nous ne roulons pas : quand nous avons des séances
sur le sec puis une seule séance sur le mouillé qui est la course.
Je pense que durant ces 10 ou 15 premières minutes, je peux être
très rapidement au bon niveau. Cette année à Motegi, nous avons eu
beaucoup de temps sur le mouillé, et je pense que le niveau était
plus égal entre tout le monde, car tout le monde a eu le temps de
trouver les meilleurs réglages et a pu s’entraîner. C’est la seule
raison que je peux trouver (rires). »
Votre collaboration avec KTM va se terminer à la fin de
l’année. À quel point êtes-vous heureux de la conclure de cette
façon ?
« C’est toujours bien. Bien sûr, les séances sur le sec ont
également été prometteuses et j’ai plus montré un très bon
potentiel, donc c’est définitivement triste que cela se termine à
Valence, mais je suis également heureux de faire partie d’un
nouveau challenge (rires). C’est définitivement une catégorie
difficile et vous ne pouvez pas sauter d’une moto à l’autre et dire
« c’est une bien meilleure moto que la mienne ». Quand
nous sommes derrière d’autres gars, nous disons toujours « oh,
la moto de ce gars est meilleure que la mienne », mais je
pense que nous devons seulement nous concentrer pour tirer le
meilleur que nous pouvons de notre machine, et aussi avoir un bon
groupe autour de vous peut également nous aider à le faire. C’est
la clé du MotoGP de nos jours. »
Miguel, vous êtes celui qui a la plus grande différence
entre les points marqués sur le sec et les points marqués sur le
mouillé. Cela tient-il à vos premières années passées au Portugal
où il pleut beaucoup ?
« Hé, c’est comme ça. Je n’ai pas beaucoup d’explications.
Comme je l’ai commenté, je voudrais bien sûr être plus compétitif
sur le sec, mais je prends une victoire sur le mouillé n’importe
quel jour. S’il pleut, j’utiliserai cet avantage et j’augmenterai
encore ma moyenne (rires). »
Beaucoup de pilotes se sont plains qu’ils avaient une
pression du pneu avant très haute. Avez-vous connu ce problème
?
« J’ai aussi eu une pression du pneu avant élevée. À certains
moments, en fonction des réglages, vous pouvez peut-être y être
plus sensible et d’autres fois non, mais je pense aussi que c’est
très difficile à juger, basées sur la seule chance que nous ayons
eue de régler la bonne pression pour les pneus, quand nous roulons
pour la première fois avec cette chaleur. Je pense donc que c’est,
non pas comme tirer dans le noir, mais à coup sûr difficile pour le
team de prévoir. »
Pouvez-vous commenter l’organisation du Grand Prix par
les accueillants Thaïlandais ?
« D’après le peu que l’on peut voir, il y a une énorme
implication des marques, en particulier des marques autour de la
piste. Nous avons été habitués à venir en Asie et avoir ce genre de
soutien : C’est la même chose au Japon et en Indonésie. En Malaisie
aussi, nous avons cet accueil chaleureux. Je pense que
l’organisation a été bonne et même aujourd’hui où la météo n’était
pas au top, nous avons quand même eu cette quantité de personnes
venues pour voir la course. C’est donc définitivement bon.
»
Résultats du Grand Prix de Thaïlande MotoGP :
Crédit classement : MotoGP.com