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Ce dimanche 2 octobre 2022, Francesco Bagnaia a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Buriram au terme du Grand Prix de Thaïlande.

A l’inverse du Japon où l’officiel Ducati était le grand perdant du match qui l’oppose à Fabio Quartararo pour le titre mondial, il a cette fois remporté le match en inscrivant des gros points dans des condition difficiles nécessitant par ailleurs une rapidité d’adaptation du pilote et de son équipe.

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


Pecco, après avoir peiné à Mandalika et au Japon la semaine dernière sous la pluie, quelle était votre état d’esprit quand celle-ci a commencé à tomber avant la course ?
Francesco Bagnaia : « Sincèrement, je n’étais pas très heureux (Rires) ! Durant tout le weekend, mais encore plus ce matin, nous avions de nouveaux réglages pour le warm up et tout était parfait ! Mon meilleur échauffement sur le sec. Tout était prêt pour une course sur le sec, mais ensuite, quand j’ai vu qu’il commençait à pleuvoir, j’étais un peu nerveux et c’est à ce moment-là que Jack est venu me voir et m’a juste dit quelque chose à propos de croire davantage en moi dans ces conditions. Mais je savais que mon potentiel sur le mouillé n’était pas celui de Mandalika, ni celui du Japon, car normalement, l’année dernière, j’étais également compétitif sur le mouillé. Pas pour être sur le podium mais pour être dans le top cinq. Aujourd’hui, je pense que la colère du Japon m’a aidé à être plus proche d’eux, car normalement, Miguel, Jack et Johann sont les trois pilotes les plus rapides dans ces conditions, sur le mouillé, et j’étais sûr qu’être avec eux était une bonne idée (rires). J’avais juste du mal dans la dernière partie de la course avec le pneu avant, mais je pense que c’était la même situation pour tout le monde. »

Racontez-nous vos deux bagarres avec Marc Márquez puis Johann Zarco…
« À un moment, j’ai vu que j’étais à une seconde devant Marc et j’essayais de les suivre (Oliveira et Miller), mais ils étaient trop rapides pour moi. Donc Marc a réduit l’écart et quand il a essayé de me doubler, j’ai vu que je perdais un peu de temps au freinage. J’ai donc essayé de m’améliorer dans ce domaine et je pense que c’est la seule raison pour laquelle Johann n’a pas tenté de me dépasser. Car je pense que j’étais très fort au freinage, puisqu’en regardant les pilotes les plus rapides devant, je réduisais un peu l’écart, comme au virage un et au virage trois. C’était donc un peu trop risqué et je pense que dans notre situation, c’était bien. Je remercie également Johann de n’avoir pris aucun risque dans la dernière partie. Il m’a dit la même chose, que j’étais rapide, j’étais fort au freinage, et me doubler était trop risqué. Donc merci à lui, merci à l’équipe, et nous pouvons être très heureux de cette journée. »

Vous marquez 16 points et Fabio Quartararo zéro : C’est un grand pas en avant au championnat…
« À coup sûr, ce sera maintenant plus intense. Dans ces trois dernières courses, je devrais être très, très intelligent et malin, dans toutes les situations car je pense que notre potentiel est très élevé, mais je ne peux pas commettre la moindre erreur, comme au Japon, ou comme je l’ai fait avant la trêve estivale. Donc être malin, essayer de comprendre chaque situation : Nous savons déjà qu’en Australie les prévisions météorologiques annoncent qu’il peut faire très froid, donc il va donc falloir s’adapter. Mais dans tous les cas, je pense que nous pouvons être très compétitifs. »

Beaucoup de pilotes se sont plains qu’ils avaient une pression du pneu avant très haute. Avez-vous connu ce problème ?
« Oui, bien sûr, (trouver la bonne pression avant la course), c’est quelque chose de très difficile et aussi d’imprévisible, car si vous êtes tout seul devant, vous avez une pression, mais si vous êtes derrière quelqu’un, c’est beaucoup plus haut. C’est donc très difficile. Nous n’avions pas essayé le mouillé avant la course, donc comme je l’ai dit, c’était difficile à prévoir. Au Japon, mon team était également sûr que si j’étais derrière quelqu’un la pression serait OK, mais la pression du pneu avant était très très haute durant la course. Si vous êtes tout seuls devant, la pression est sous la limite, la limite hypothétique (signes entre guillemets), donc c’est très difficile à prévoir avec ces pneus, ainsi que le type de course que nous allons faire. Mais aujourd’hui, je pense que cela tenait plus à notre manque d’expérience sur le mouillé. »

Pouvez-vous commenter l’organisation du Grand Prix par les accueillants thaïlandais ?
« Je pense que, comparé à 2018, les progrès que nous avons vus concernant l’organisation sont incroyables ! Ils ont fait du très bon travail : Il y a beaucoup d’animations. J’ai apprécié ce weekend dans sa globalité, et j’ai été très heureux de voir que les personnes restaient là pour nous regarder quand il pleuvait. La passion est donc incroyable ici, et c’est toujours génial d’être en Asie. »

 

 

Résultats du Grand Prix de Thaïlande MotoGP :

Classement

Crédit classement : MotoGP.com

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