Jorge Martin est l’homme des débuts meetings depuis le début de cette saison, mais depuis quelques temps, il arrive à entretenir cette vélocité jusqu’à la ligne d’arrivée d’un dimanche de Grand Prix. L’Espagnol compte bien confirmer cette tendance en Thaïlande, après une première journée finie à une bonne troisième place. Il jure avoir trouvé ce qui lui manquait pour s’abonner aux avant-postes, et cet élément clé n’a rien à voir avec l’électronique ou encore le moteur…
Le MotoGP moderne a beau être de plus en sophistiqué dans ses procédures de réglage y compris sur la piste, la performance repose toujours sur quelques fondamentaux. Jorge Martin le rappelle en faisant le bilan d’un vendredi à Buriram qui a révélé un brelan de Ducati, les deux pilotes Pramac, menés par un Johann Zarco leader, encadrant l’officiel en rouge Bagnaia.
« Dans l’ensemble, ce fut une excellente journée. Il semble que nous ayons enfin trouvé ce set-up de base que nous recherchions depuis longtemps », a déclaré le Champion du Monde Moto3 2018. « Nous n’avons pas touché à la moto depuis Motegi » dit-il. Mais alors, qu’est qui a tout changé ? L’aérodynamise, l’électronique, le correcteur d’assiette, le moteur ? Que nenni : « nous avons installé la fourche que j’utilise habituellement pour rouler vite ».
Jorge Martin : « à Motegi j’ai dit -arrêtez- ! »
Et il explique ainsi son point de vue : « j’avais cette fourche sur ma moto à Barcelone et en Argentine. Ensuite, nous l’avons changée, je ne sais pas vraiment pourquoi – et nous nous sommes en quelque sorte perdus. À Motegi, j’ai dit – arrêtez ! ».
Jorge Martin a ensuite poursuivi : « mais l’amélioration est également venue du changement de mon style de pilotage. Je freine super tard maintenant, ça m’aide aussi. Nous allons maintenant conserver cette variante de fourche pour le reste de l’année à coup sûr. J’essaie de travailler sur les détails maintenant, mais le rythme était super. Je peux très bien piloter. Si on continue comme ça maintenant, on est candidats pour les qualifications du samedi ».
« Le matin, ce n’était pas génial avec le pneu arrière-medium », a-t-il admis. « Nous avons ensuite voulu essayer le pneu tendre et ça allait. Concernant la course, je ne sais pas encore pour les pneus. En général, la prise en main était bonne. La baisse était faible, j’étais compétitif dans les deux sessions. On espère un temps sec » termine celui qui se destine, d’ici les deux prochaines années, à entrer dans l’histoire comme le premier pilote privé Champion du Monde…
Résultats MotoGP FP1 & FP2 GP de Thaïlande
Crédit classement motogp.com
