MotoGP, Thaïlande J1, Jack Miller (KTM/13) : "ce serait bien de battre Jorge Martin sur la piste et non dans une compétition de stoppie !"

Vendredi à Buriram, le paddock MotoGP a vécu un moment de spectacle impromptu. Le leader du championnat Jorge Martin a réalisé une série de stoppies impressionnants dans la voie des stands, mais c’est Jack Miller qui a volé la vedette. Voyant Martin tenter de se montrer, Miller a pris les devants, exécutant un stoppie presque vertical avec sa KTM, sous les acclamations de la foule…

« J’ai vu Martin faire le sien, alors je me suis dit que je devais me défendre… Ce serait bien de le battre sur la piste et non dans une compétition de stoppie ! » a souri l’Australien, faisant preuve de son habituel esprit de compétition teinté d’humour.

Sur le plan sportif, cependant, la journée de Miller fut plus mitigée. Pointant seulement 13è au terme de la Practice, il manque l’accès direct à la Q2 pour un écart infime de 0,155 seconde. « C’est l’histoire des six derniers mois, » a-t-il déclaré, frustré. « Mon rythme est bon avec les pneus médiums, mais dès que je monte les pneus neufs, les ennuis commencent. Je perds l’avant sans arrêt au milieu des virages, surtout au virage 5, ce qui affecte les virages 6, 7 et 8. À chaque attaque, je galère pour faire tourner la moto au centre du virage. »

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**Jack Miller : « les deux autres sont sur le nouveau châssis, pas moi, alors je fais avec ce que j’ai »**

Miller, en fin de contrat avec KTM, tente de tirer le meilleur parti d’un châssis dépassé que ses coéquipiers Binder et Acosta ont déjà abandonné. « Les deux autres sont sur le nouveau châssis, pas moi, alors je fais avec ce que j’ai. Je me concentre sur mon pilotage, j’essaie d’absorber les bosses et de réduire les problèmes. »

Côté technique, Miller s’amuse toujours à tester les limites de sa KTM. En tentant un départ ce matin avec le dispositif « holeshot » abaissé à 110%, l’Australien a fini par faire un burnout involontaire : « dès que j’ai relâché l’embrayage, le pneu arrière s’est enflammé. Mais j’ai continué pour les fans ! ».

Jack Miller reste une figure incontournable du paddock, prêt à pousser jusqu’au bout, même si le podium lui échappe. Quant à sa rivalité amicale avec Martin, elle se poursuit, en piste comme en spectacle.