Ce jeudi 29 septembre 2022, Johann Zarco a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Buriram en prélude au Grand Prix de Thaïlande.
Le pilote français continue à performer, mais avec des résultats qui ont plus de mal à se concrétiser qu’en première partie de saison.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Johann Zarco sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement pour l’anglais, tutoiement pour le français).
Johann Zarco : « Je suis heureux d’être en Thaïlande, comme je l’étais d’être au Japon car c’est également un Grand Prix que j’avais raté en 2019. Je me rappelle que je m’étais bien senti sur ce circuit en 2018 lors du test mais aussi lors de la course, donc nous verrons bien. Nous avons une météo étrange car il pleut beaucoup depuis le début de la semaine, donc peut-être que le weekend sera entièrement sur le mouillé, ce qui pourrait être un avantage pour moi car ce sont des conditions où je peux faire une différence. Donc nous verrons bien mais si je peux avoir cette opportunité, j’essaierai de m’en saisir, et s’il fait sec, nous changerons simplement quelques petites choses pour avoir un meilleur feeling car le Japon a été une course dure pour moi. Pas si mauvaise en termes de performance, mais j’ai simplement commis deux ou trois erreurs que j’ai payées trop cher, et j’espère être en mesure de ne pas refaire ces erreurs en ayant un meilleur feeling sur la moto. Sur le sec, j’espère donc avoir un meilleur feeling ici et être compétitif. »
Au
Japon, que s’est-il passé quand vous suiviez Maverick Viñales
?
« Je me sentais à l’aise
derrière Viñales mais je ne pouvais pas vraiment rester proche et
au contact. Or, quand vous voulez doubler quelqu’un, vous devez
être très proche. J’ai essayé d’être très proche pour le doubler
mais j’ai alors perdu l’avant et j’ai élargi à deux reprises. Avec
simplement ces deux erreurs plus une troisième, j’ai perdu cinq
places. Cela a été le point difficile de la course. Ici, s’il fait
sec, il fera plutôt chaud et nous essaierons d’améliorer ce domaine
pour avoir plus de contrôle de la moto et rester davantage au
contact en cas de bagarre. »
En
restant derrière, la pression de votre pneu avant est également
montée ?
« Toujours ! Cela fait partie de la course et c’est
normal. La seule solution serait de mener la course, mais c’est
seulement le cas pour un seul pilote à chaque course (rires). Pour
le moment, je ne suis pas suffisamment rapide pour mener des
courses, donc je dois être meilleur dans le groupe. »
Vous êtes satisfait de vos réglages pour la
pluie ?
« Les réglages pour
la pluie, c’est difficile à vraiment dire, car quand nous changeons
de circuit l’asphalte est différent et l’adhérence est différente.
Ici, même si c’est mouillé, il fait chaud, comme à Motegi, et cela
permet quoi qu’il en soit aux pneus de bien mieux fonctionner. On
doit donc s’adapter car le niveau d’eau sur la piste fait une
grande différence, donc il est difficile de dire vraiment si vous
avez de bons réglages pour le mouillé car simplement le niveau
d’eau sur la piste peut faire beaucoup de changements. »
Est-ce que tu profites des voyages pour faire du
tourisme ?
« Non, pas trop !
Je n’ai jamais eu trop l’esprit à visiter. Un peu plus en 2017,
pendant les tests, surtout en Australie. En fait, c’était presque
la première fois que je me déplaçais avec ma chérie et du coup cela
avait permis d’aller visiter des chose. Je voulais voir des choses
et ça m’avait plu (rires). Après, si ça ne dépend que de moi, non,
je ne suis pas du genre touriste. Mais maintenant que j’aime le
golf, je cherche s’il y a un golf autour pour aller en faire et me
faire plaisir. Du coup, rien que ça, ça te permet de t’aérer la
tête et de te faire plaisir, même s’il reste toujours un petit côté
compétition et concentration. Non, les visites, ce n’est pas mon
truc. »
Là,
concrètement, qu’as-tu fait depuis que tu es arrivé
?
« Je suis arrivé mardi soir
et mercredi j’ai fait un peu de gym le matin : abdos, pompes, etc.
Ensuite, je suis allé faire un peu d’entrainement parce qu’il y en
avait un couvert et c’était sympa. Après, du vélo dans une salle de
gym, sur un vélo d’appartement. Et puis après, c’était le soir. Du
coup, on va dire que j’ai fait des activités normales de sportif
mais ici à Buriram il n’y a pas grand-chose à voir : On est bien
retiré de tout, il pleut depuis qu’on est arrivé et même l’hôtel
est humide. Ce n’est pas le meilleur des Grands Prix ! »
As-tu déjà roulé sur le mouillé ici
?
« Je ne crois pas, non. Je
n’ai pas souvenir. Les deux fois en 2018, pendant les tests et
pendant la course, on n’avait pas eu de pluie, et en 2019 je n’y
étais pas. Du coup, je ne sais pas, mais comme il fait chaud… En
général, le manque de grip sous la pluie vient beaucoup de la
température des pneus, mais quand il fait chaud, même sous la
pluie, les pneus montent en température et ça permet
d’accrocher. »
Comme à
Mandalika ?
«
Exactement, oui. A Mandalika, ça accrochait particulièrement
très bien, parce qu’à Motegi, où il faisait chaud, on voit que ça
accrochait, mais moins qu’à Mandalika ! »