Ce jeudi 29 septembre 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Buriram en prélude au Grand Prix de Thaïlande.
Le pilote français a légèrement accru son avance au championnat mais reste à portée directe de ses deux principaux adversaires, Francesco Bagnaia et Aleix Espargaró, sur une piste où il avait mené la course en 2019 avant de se faire passer par Marc Márquez.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement pour l’anglais, tutoiement pour le français).
Comment abordez-vous ce Grand Prix de Thaïlande,
alors que vous y avez brillé en 2019 et que vous avez 18 points
d’avance au championnat ?
Fabio Quartararo :
« Le Japon a été une course un peu frustrante car je n’ai pu
faire aucun dépassement. Notre rythme était plutôt bon mais nous
avons été vraiment coincés. Sur ce circuit, je pense que nous
pouvons gérer pour obtenir quoi qu’il en soit un très bon résultat,
sur le mouillé ou sur le sec. Bien sûr, les secteurs 1 et 2 vont
être durs pour nous, mais je suis prêt à me battre. »
Les
secteurs 1 et 2 comportent des lignes droites mais vous avez été
très fort en 2019 : Où reprenez-vous du temps
?
« Je peux reprendre du
temps partout. Je dois le faire en particulier dans les freinages
où je pense que nous sommes plutôt forts, en particulier avec le
nouveau châssis sur le sec. Sur le mouillé, nous verrons bien. Je
pense qu’à Motegi, j’ai piloté de façon trop agressive et cela ne
fonctionnait pas. En particulier sur le mouillé, vous devez être
très coulé et cela n’était pas notre cas. »
Il
semble que les séances vont se dérouler sur le mouillé et vous en
aviez remporté une en 2019…
«
Je ne me souviens plus que nous avions eu une séance sur le
mouillé et je pense que ce n’était pas complètement mouillé (à ce
moment, on lui montre des images de Buriram 2019, avec la piste
complètement inondée). (Rires) je veux dire que bien sûr nous
devons faire de notre mieux pour essayer de trouver notre rythme,
comme nous l’avons fait à Motegi. Les premiers tours ont été bons
mais nous ne l’avons pas vraiment fait en qualification, donc
voyons comment nous allons gérer cela. »
Dernière course, vous êtes resté pendant 18
tours à la huitième position : Comment pouvez-vous faire pour
rendre plus facile les dépassements
?
« Et bien vous savez, il
n’y a rien que nous puissions faire. Nous avons la même moto qu’en
début d’année, nous avons pu avoir différents châssis tardivement
mais ce n’est pas un gros changement, donc au final nous ne pouvons
pas faire grand-chose. L’année prochaine sera plus fun pour nous
car nous aurons plus de performance moteur et je pense qu’ils font
encore une évolution, donc nous aurons peut-être plus de facilités
l’année prochaine. »
Nous savons qu’il y a plus de risques sous la
pluie, mais est-ce plus facile grâce aux bonnes performances des
pneus Michelin sur le mouillé ?
«
Je pense que la dernière course qui a été délicate a été
Motegi, car nous avons eu le drapeau rouge après la chute de Pol.
Certains pilotes sont repartis avec des pneus neufs et d’autres
avec des pneus usés. La difficulté a été que nous avons eu beaucoup
de patinage dans la ligne droite, donc c’était la partie
dangereuse. Et ce qui est également dangereux au final, c’est avant
tout l’aquaplaning et également quand vous êtes derrière : Lors des
essais, vous êtes tout seul, mais quand vous êtes derrière beaucoup
de pilotes, c’est une période dangereuse où vous ne voyez rien.
Mais j’ai vu la piste aujourd’hui et il pleuvait comme il a plu
hier, tout le temps, et quand la pluie s’arrête pendant une heure
la piste est quasiment sèche, donc je pense que ce ne sera pas un
gros problème ici. »
Arón Canet a dit que plusieurs teams
l’avaient refusé à cause de ses tatouages. Qu’en pensez-vous
?
« Je ne sais pas quoi dire.
Bien sûr, il a beaucoup de tatouages mais je peux aussi comprendre
les équipes. Je sais à quel point il est important de ne pas avoir
de tatouages pour certaines marques. Certaines s’en moquent mais je
peux aussi comprendre ces quelques marques. C’est triste car au
final c’est un pilote vraiment fort, alors espérons que, quand il
sera prêt à monter en MotoGP, il trouvera quelqu’un. »