Dans un dimanche où son frère Luca Marini a dominé le Grand Prix en Moto2 et où ses frères d’armes Yamaha ont fait le spectacle aux premières places en MotoGP, il est le grand absent de ce qui aurait dû être pour lui un beau tableau. Mais le tracé de Buriram en a décidé autrement pour un Valentino Rossi qui avoue toujours buter sur le même problème. Il explique ce qu’il en est et il répète qu’il a besoin de changer quelque chose. Ce qui sera fait dans son box à la fin de cette saison…
Valentino Rossi a de quoi être déçu. Il a fini neuvième seulement un Grand Prix de Thaïlande où ses collègues en Yamaha ont joué aux avant-postes. En 26 tours, la vainqueur Marc Márquez lui a mis un peu plus de 19s, tout comme de fait Fabio Quartararo, pilote satellite en M1 qui ne lui a rendu les armes que dans le dernier virage…
Une situation qui va relancer son âge de 40 ans, d’autant plus qu’à 26 ans et 131 jours, Marc Márquez n’a maintenant plus qu’un titre absolu de retard sur lui… Mais le Doctor parle technique avant toute autre chose : « malheureusement, la course a été très similaire à la précédente. J’ai eu les mêmes problèmes » a déclaré un Rossi désabusé. « Parce qu’après quelques tours, j’ai toujours des problèmes avec l’adhérence de la roue arrière, le pneu souffre énormément, il perd de la performance et je dois conduire plus lentement. Cela a rendu la course difficile. C’est dommage, car j’étais bien dans le warm-up, nous avions quelque chose de modifié sur la moto, nous avions trouvé plus d’adhérence. »
« Le matin, j’étais sur le pneu arrière usagé, qui avait 19 tours derrière lui. J’ai beaucoup travaillé pour la course. Mais lors de celle-ci, nous avons souffert avec le même mélange de pneus. La différence était que le pneu de course était neuf. C’est toujours pareil. Lors des dernières courses, nous avons toujours eu les mêmes problèmes. Maintenant, nous avons quatre autres meetings. Nous avons eu une longue réunion avec les ingénieurs. Nous allons essayer quelque chose de nouveau au Japon. Nous voulons être plus compétitifs d’ici la fin de la saison » insiste Vale.
« Il semble que le pneu arrière perde de son adhérence trop tôt » termine l’équipier d’un Viñales troisième. « Chaque fois que je sollicite le bord du pneu, je perds du temps. Silverstone était bon. Mais la plupart du temps, les qualifications ne sont pas non plus fantastiques. Et dans la course, les inconvénients sont les plus importants. Nous avons donc du travail à faire. Parce que le top 3 était nettement plus rapide aujourd’hui. J’aurais dû me battre pour la quatrième place avec Dovi, Rins et Franco. Mais malheureusement… »
MotoGP Thaïlande Buriram J3 : classement
