Takaaki Nakagami n’a officiellement encore rien signé avec le HRC en vue de 2020. Tout ça parce qu’il réclame le droit de rouler l’an prochain avec une Honda au moins aussi évoluée que les trois autres pilotes du clan frappé du blason ailé. Un privilège dont il peut pourtant être soulagé de ne pas jouir cette saison au vu des difficultés rencontrées par Jorge Lorenzo et son équipier Cal Crutchlow sur l’actuel opus sorti des usines de Tokyo. Car en Thaïlande, son top 10, il le doit à sa machine 2018…
Enlevez Marc Márquez et vous aurez une usine Honda moins heureuse de lire le classement du dernier Grand Prix de Thaïlande. Il faudrait en effet descendre jusqu’à la dixième place pour trouver trace d’une RC213V. Elle remonterait à l’an passé et elle serait pilotée par Nakagami.
Jorge Lorenzo a fini 18e et Cal Crutchlow 13e. On est donc loin des résultats d’ensemble de Suzuki ou Yamaha vus à Buriram. Qui plus est, pour en arriver là, le Japonais a dû se livrer à fond : « j’ai roulé fort à chaque tour et j’ai été capable de réaliser des temps très constants. Francesco Bagnaia était toujours à moins d’une seconde derrière moi, c’était exténuant » a avoué le Japonais de 27 ans. « Je suis content de mon autre top 10. C’était important pour moi avant ma course à domicile au Japon. Je suis impatient de retrouver le Motegi ! »
MotoGP Thaïlande Buriram J3 : classement