L’ouverture des hostilités approche pour un monde des Grands Prix qui se prépare pour son grand voyage vers le Qatar. Un périple qui aura pour destination le site de Losail, oasis bitumée en plein désert construit en 2004 et qui offre la particularité depuis 2008 d’offrir des courses sous la lumière artificielle des projecteurs. Mais on a vu aussi qu’il pouvait y pleuvoir, ce qui y pose plus de soucis qu’ailleurs. De fait, les MotoGP consacreront la dernière heure de leur troisième et ultime jour de tests de l’intersaison à rouler sur une piste artificiellement mouillée.
Au Qatar, on voit les choses en grand. Et jamais comme ailleurs. On y court la nuit et on va désormais s’entraîner sur un bitume volontairement mouillé. Du moins pour ce qui est du MotoGP. Car pour l’édition qui pointe, les Moto3 et les Moto2 rouleront en fin d’après-midi tandis que seule l’élite aura droit à l’ambiance vespérale. Une singularité consécutive à une avancée de deux heures des horaires jusque-là connus.
Du 1er au 3 mars, les équipes Honda, Ducati et Yamaha feront leurs dernières mises au point. Elles figeront leur moteur, leur châssis et leur carénage pour les mois à venir, une contingence réglementaire que ne connaîtra pas KTM, Aprilia et Suzuki, aux résultats globaux plus modestes. Il ne s’agira donc pas de perdre son temps. Et pourtant, il faudra sacrifier la dernière heure du dernier jour.
A ce moment-là, la piste sera arrosée et les pilotes iront se rendre compte des conditions de pilotage sous les projecteurs, sur un bitume toujours plus ou moins souillé par du sable. Au terme de cet entrainement, tout le monde se retrouvera réuni en commission de sécurité pour décider ce qui sera fait si, le jour du Grand Prix, les éléments se décidaient de se déchaîner au-dessus de Losail.
On rappellera que le Grand Prix du Qatar se jouera sur 18 tours en Moto3, sur 20 en Moto2 et sur 22 en MotoGP.