Le coéquipier de Marc Marquez souffrait d’un mal de gorge avec fièvre le deuxième jour, mais aligna néanmoins courageusement les tours. Les chronos ne pouvaient alors bien sûr pas être impressionnants. Assez bien remis ce vendredi, il a complété le tiercé espagnol avec une belle troisième place.
Dani s’était classé cinquième des premiers tests à Valencia, à 0.7 de Maverick Vinales et plus d’une demi-seconde de Marquez. Il précédait alors l’autre Honda de Cal Crutchlow de 0.02. En Malaisie, la situation n’était pas foncièrement différente, avec la cinquième place pour Pedrosa à 0.2 de Vinales. Il distançait cette fois Crutchlow neuvième, mais ce n’était pas significatif à 100% car Honda peinait en pleine comparaison de moteurs et le choix à faire était alors autrement plus important que les temps au tour.
A Phillip Island, la première journée se passait normalement avec le septième temps à 0.7 de son coéquipier Marc Marquez. Mais il était frappé pendant la nuit par un virus (comment attrape-t-on un virus sur une île quasi déserte ?) et se réveilla jeudi matin avec une grosse fièvre. Courageusement, il effectuait 40 tours pour aider son équipe en pleine période de développement, mais ne pouvait faire mieux qu’un seizième chrono anecdotique.
En ce troisième jour, Dani reprenait des couleurs et effectuait 65 tours, dont le troisième temps en 1’29.033 à 0.4 de Vinales. Il faut signaler que parmi les quatre plus rapides, seul Pedrosa a réalisé son meilleur chrono en fin d’après-midi, alors que Vinales, Marquez et Folger avaient été plus véloces le matin, sur une piste réputée en meilleur état qu’en fin de journée.
Pour Dani, « Dans l’ensemble, je pense que ce test a été très positif, surtout compte tenu du fait que ce n’est pas un de mes circuits préférés. J’ai assez bien roulé et je pense que nous nous sommes améliorés de jour en jour. Hier, je ne me sentais pas bien, mais aujourd’hui ça allait un peu mieux et nous avons pu faire du bon travail sur la piste.
« L’équipe a très bien travaillé. Nous nous sommes concentrés à nouveau sur l’électronique et sur le réglage de la moto, et la seule chose que nous n’avons pas pu effectuer a été un roulage de longue durée, car nous avons manqué de temps. Michelin a également fait de bons pas en avant avec les pneus. Dans l’ensemble, nous pouvons dire que nous allons dans la bonne direction, même si nous avons encore du travail à faire. »
