Jack Miller n’était pas fâché d’en finir avec cet exercice 2021 du MotoGP à Jerez puisque cet épilogue lui donnait son billet de retour vers son Australie natale. Il a tout de même gardé encore un peu de sa concentration pour travailler sur les orientations techniques en vue de 2022. On rappellera qu’il fait partie d’un clan Ducati qui semble en mesure de faire main basse sur la catégorie, au grand dam de la concurrence…
Jack Miller est l’équipier de Pecco Bagnaia et lors des deux jours de tests accomplis à Jerez en guise d’entame de l’intersaison, il n’a jamais été en mesure de s’en approcher au chronomètre. Une différence de rythme sur laquelle celui qui a dû se contenter de la quatrième place au championnat, mais avec deux victoires, ne s’attarde pas au moment de faire le dernier bilan de l’année en descendant de sa Ducati.
Il rappelle en revanche la situation générale, pour mieux faire mal à la concurrence : « en fin de saison, nous étions déjà difficiles à battre avec Pecco. Les autres pilotes Ducati étaient également toujours aux avant-postes. Si nous pouvons apporter encore plus d’améliorations, alors nous avons de bonnes chances de nous battre à nouveau pour le titre », a ainsi déclaré Miller.
Son objectif pour la saison prochaine sera de rouler plus régulièrement. Quatre fois cette année il a dû regretter un résultat blanc. De fait, il n’a pu intervenir dans le combat pour titre de champion du monde entre Fabio Quartararo et Bagnaia. Il a même fini hors d’un podium final dont la dernière marche est revenue à l’officiel Suzuki Joan Mir, qui ne compte aucun succès.
Jack Miller : « je suppose que les ingénieurs ont plus dans les tuyaux«
« Lorsque vous testez, vous obtenez toujours des informations positives, mais aussi négatives » ajoute « Jackass ». « Nous devons maintenant examiner cela de plus près et élaborer un plan pour les prochaines semaines. Bien sûr, nous voulons une moto plus rapide, meilleure dans les virages et avec laquelle vous pourrez freiner plus tard. Je suppose que les ingénieurs ont plus dans les tuyaux. Cependant, nos lignes directrices sont relativement claires. Je pense qu’ils peuvent travailler avec nos retours », explique Miller, qui a souligné que le châssis n’avait pratiquement pas été modifié.
De retour sur ses terres australiennes, on rappellera que Jack Miller ne restera pas longtemps loin de la compétition puisque, du 3 au 5 décembre, il disputera la dernière manche du championnat australien de Superbike. Miller n’avait pas roulé devant ses compatriotes depuis 2019, du fait de la crise sanitaire bien connue…
MotoGP Tests Jerez : classement J1/J2
Crédit classement motogp.com