Les tests de Sepang ont été comme une carte au trésor pour Honda, révélant des pistes prometteuses mais aussi des impasses frustrantes. Pour Luca Marini, la quête de performance a été plus une épreuve de patience qu’une célébration. Terminant 15ème, à 1,2 seconde du leader Alex Marquez, Marini a vu ses coéquipiers Joan Mir et surtout Johann Zarco, encore leader de la marque, briller avec des temps bien plus proches de la tête.
Luca Marini s’est montré moins enthousiaste que ses coéquipiers après les essais de Sepang. Le pilote italien a souligné les progrès réalisés par Honda, mais a également exprimé sa frustration face au manque de performance de sa moto.
Les tests MotoGP de Sepang ont révélé que Honda est toujours en pleine phase de reconstruction, avec des avis partagés parmi ses pilotes. Alors que Joan Mir (8e) et Johann Zarco (7e) ont affiché des performances plus compétitives, Luca Marini (15e) a exprimé sa frustration face au manque d’amélioration notable.
Malgré les nombreuses configurations testées, Marini estime que l’écart avec la concurrence reste important. « Nous avons essayé beaucoup de choses et heureusement, nous avions trois jours pour le faire », a-t-il déclaré. « Nous en avons écarté certains, nous en avons gardé d’autres qui ont amélioré le package, mais ce n’est toujours pas suffisant car nous sommes loin derrière les autres. »
L’un des points clés des tests a été l’évaluation du nouveau moteur Honda, que Marini a essayé lors du dernier jour. « Ça va un peu mieux, mais on est encore loin. » Son principal souci reste le manque de puissance et de vitesse de pointe, qui complique les dépassements en course. « Nous avons progressé au freinage et en entrée de virage, mais il nous manque du moteur et de la vitesse. Ce sont des éléments clés pour avoir plus de potentiel, notamment pour doubler en course. Nous souffrons beaucoup dans les dépassements, puis la température monte et nous avons toujours les mêmes problèmes. »
Luca Marini : « nous sommes dans la même situation que l’année dernière »
Malgré cela, il reconnaît que la nouvelle puissance délivrée est plus fluide et que la connexion avec l’accélérateur est excellente, ce qui constitue un point positif pour le développement futur.
Marini craint que les avancées de Honda ne soient pas suffisantes face aux progrès des autres constructeurs. Il pointe du doigt Yamaha, qui a non seulement conservé son avance, mais aussi continué à progresser, laissant Honda avec encore plus de terrain à rattraper. « Ils sont partis d’un niveau supérieur et ont fait un pas en avant. Nous partons de plus loin, donc nous avons besoin d’une étape supplémentaire. Nous sommes dans la même situation que l’année dernière ».
Marini a cependant noté que la Honda 2025 est plus facile à piloter et permet une meilleure gestion du rythme en course. « En course, on peut maintenir un bon rythme. » Mais les qualifications restent un défi majeur : « En qualifications, c’est très difficile et il y a beaucoup en jeu. »
Avec les derniers essais de présaison prévus à Buriram du 12 au 13 février, Honda aura une dernière chance de peaufiner sa moto avant le début du championnat. Tandis que Joan Mir semble plus optimiste sur les évolutions de la RC213V, Luca Marini reste prudent et attend de voir si le travail de l’usine japonaise portera ses fruits dès l’ouverture de la saison en Thaïlande.
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